Le prisonnier politique résistant Sedigheh Moradi a été libéré du
Quartier des Femmes de la Prison d'Evin aujourd'hui, le 23 novembre
2016, et a été chaleureusement accueilli par sa famille et ses amis. Sa
libération a été ordonnée par la section 53 de la Cour de révision de
Téhéran.
Mme Moradi, 57 ans, a une fille de 18 ans. Elle a été arrêtée à sa résidence le 30 avril 2011. Elle a été condamnée à 10 ans de prison pour «avoir fait la guerre à Dieu en soutenant l'Organisation des Moudjahidine du peuple d'Iran». Elle était en prison sans un seul jour de congé depuis.
Sedigheh Moradi souffre de diverses maladies dont des complications digestives, de l'arthrite, de la sciatique et de l'ostéodynie aiguë (douleur osseuse) qui sont tous des symptômes de son emprisonnement dans les années 1980. Son état s'est détérioré en prison mais les autorités pénitentiaires ne lui ont pas permis de prendre un congé médical.
Mme Moradi avait été arrêtée et emprisonnée à deux reprises en 1981 et en 1985.
Après des années d'efforts constants de la part de son mari et de sa famille, l'appel a été accepté par la Cour suprême et son cas a été examiné par la 53e section de la Cour d'appel. La branche a commué sa peine à cinq ans et elle a été libérée après 5 ans et 7 mois.
Sedigheh est l'un des témoins du massacre de prisonniers politiques en Iran en 1988. Elle a envoyé une lettre au début de novembre et a appelé à la poursuite internationale des auteurs de ce massacre.
http://www.women.ncr-iran.org/fr/
Mme Moradi, 57 ans, a une fille de 18 ans. Elle a été arrêtée à sa résidence le 30 avril 2011. Elle a été condamnée à 10 ans de prison pour «avoir fait la guerre à Dieu en soutenant l'Organisation des Moudjahidine du peuple d'Iran». Elle était en prison sans un seul jour de congé depuis.
Sedigheh Moradi souffre de diverses maladies dont des complications digestives, de l'arthrite, de la sciatique et de l'ostéodynie aiguë (douleur osseuse) qui sont tous des symptômes de son emprisonnement dans les années 1980. Son état s'est détérioré en prison mais les autorités pénitentiaires ne lui ont pas permis de prendre un congé médical.
Mme Moradi avait été arrêtée et emprisonnée à deux reprises en 1981 et en 1985.
Après des années d'efforts constants de la part de son mari et de sa famille, l'appel a été accepté par la Cour suprême et son cas a été examiné par la 53e section de la Cour d'appel. La branche a commué sa peine à cinq ans et elle a été libérée après 5 ans et 7 mois.
Sedigheh est l'un des témoins du massacre de prisonniers politiques en Iran en 1988. Elle a envoyé une lettre au début de novembre et a appelé à la poursuite internationale des auteurs de ce massacre.
http://www.women.ncr-iran.org/fr/
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