Wednesday, November 30, 2016

Iran: Les sages-femmes veulent organiser des manifestations

CNRI Femmes – Massoumeh Abad, responsable de l’association iranienne des sages-femmes en Iran, a écrit au ministère de l'Intérieur demandant l'autorisation d'organiser un rassemblement de sages-femmes pour protester contre les nombreux problèmes restés sans solution.
La lettre note que le ministère de la Santé n'a pas résolu le statut indéterminé des primes des sages-femmes qui sont versées aux obstétriciens.
Massoumeh Abad a également souligné que le plan adopté par l'Organisation du plan et de gestion pour l'embauche de 4 000 sages-femmes n'a pas été mis en œuvre et que le retrait de la prime de 15% des sages-femmes pour chaque accouchement, ne sont que des exemples d'abus de leurs droits.
(Agence ILNA, 28 novembre 2016)
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Iran: Des prisonniers privés de visites familiales

CNRI Femmes – Pour la deuxième fois ces derniers mois, cinq prisonniers détenus à la prison de Gohardacht de la ville de Karaj en Iran ont été privés de visite de leurs proches qui sont également prisonnières à prison d'Evine.
Ce serait des représailles pour les hommes qui refusent de porter l'uniforme de la maison d’arrêt, les menottes et les chaînes.
Il s’agit du prisonnier politique Reza Akbari-Monfared dont la sœur est Maryam est détenue;
Le prisonnier politique Hassan Sadeghi dont la femme est Fatemeh Mossana.
Les prisonniers d'opinion bahaï Adel et Shamim Naïmi dont l'épouse et la mère, Elham Farahani, sont détenues à Evine.
Le prisonnier de conscience bahaï Payman Koushk Baghi dont l'épouse Azita Rafizadeh est détenue à Evine.
Par ailleurs, les autorités judiciaires ont décidé de vider et confisquer le domicile du couple emprisonné Hassan Sadeghi et Fatemeh Mossana. Ils ont deux enfants. Les biens du couple avaient déjà été confisqués avant leur arrestation, mais maintenant leur seule propriété restante qui est leur maison va être vidée et confisquée alors que les deux sont en prison.
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Iran: Encore des arrestations de femmes

CNRI Femmes – Le commandant de la milice du Bassidj à Lenjan en Iran a annoncé qu'un des personnes avaient été arrêtées pour avoir soutenu un groupe hors-la-loi.
Hojatollah Safarpour a déclaré aux journalistes que quatre femmes et 14 hommes qui soutiennent le groupe ésotérique du Dr Taheri (lui-même en prison), dont deux responsables ont été arrêtés.
(Agence Fars - 28 novembre 2016)
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Iran: Une résidence universitaire glacée privée de chauffage

CNRI Femmes – Les étudiante de la résidence de l'université de Téhéran, en Iran, ont des difficultés pour travailler en hiver en raison de l'absence de chauffage dans deux des dortoirs.
Des centaines d'étudiantes habitent à la résidence de Faiz. Elles vivent dans des chambres qui ont deux très grandes fenêtres et un balcon par où le froid s'infiltre.
Les étudiantes disent que les responsables universitaires taxent leurs protestations de déraisonnables.
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Iran: Six ans de prison, le prix pour refuser de faux aveux

CNRI Femmes – La prisonnière politique Sedigheh Moradi qui a été libérée de prison le 23 novembre au bout de 67 mois d’incarcération en Iran, a expliqué dans une interview avoir été détenue pendant six ans uniquement pour avoir un dossier de prison des années 1980 où elle avait refusé une interview télévisée pour y faire de faux aveux.
Accusée de « guerre contre Dieu pour son soutien à l’OMPI », principale opposition démocratique aux mollahs, Mme Moradi a déclaré que son interrogateur des années 80, Majid Pour-Youssef, était présent à son procès. C’est là qu’il lui a annoncé que sa récente arrestation était due à son refus d’avoir collaboré avec le régime dans les années 1980.
Elle avait été arrêtée en 1985 et condamné à quatre ans de prison pour avoir refusé de faux aveux télévisés.
Elle a ajouté qu'il y avait d'autres prisonnières, comme Maryam Akbari-Monfared et Reyahneh Haj-Ibrahim, détenues pour des accusations similaires et qui vivent actuellement dans des conditions très difficiles. Il faut les libérer au plus vite, a-t-elle plaidé
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Iran: Golrokh Iraee appelle à une action internationale pour sauver son mari

CNRI Femmes – La prisonnière politique Golrokh Iraee a envoyé une lettre aux organisations internationales depuis la prison d'Evine en Iran, pour appeler à sauver son mari, Arash Sadeghi lui aussi détenu politique qui en est à son 37e jour de grève de la faim.
« Cela fait plus d'un mois que mon mari, Arash Sadeghi, a commencé sa grève de la faim. Sa santé se détériore. Il a eu des saignements à l'estomac à plusieurs reprises et selon l’infirmerie de la prison, sa pression artérielle est tombée à 8. Néanmoins, les autorités carcérales n’ont montré aucune réaction et il a été abandonné sans le moindre soin », dénonce-t-elle.
Mme Iraee a expliqué dans sa lettre comment de fausses allégations ont été forgées pour faire pression sur son mari qui purge une peine de 19 ans. « Bien que le parquet ait reconnu qu’une infraction ait été commise à mon encontre, il n’a de toute évidence pas la possibilité d’agir contre l’organe (les gardiens de la révolution) qui a procédé à mon arrestation. Et le pouvoir judiciaire, qui a aussi annoncé à plusieurs reprises d’être indépendant, n’a pas réagi à cette infraction. »
Mme Iraee a donc exhorté les organisations internationales des droits humains à prendre des mesures pour sauver la vie de son mari.


Iran: Une trentaine de femmes kurdes sous le coup de mesures sécuritaires

CNRI Femmes - Une trentaine de 30 femmes kurdes en Iran ont été arrêtées, emprisonnées ou convoquées par les services de renseignement depuis mars 2016.
Zeinab Jalalian, Qadriyeh Qaderi et Safieh Sadeghi sont en prison depuis des années et souffrent de diverses privations médicales. Elles ne sont pas autorisées à se faire soigner à l’extérieur.
Afsaneh Bayazidi, Souma Bazargan, Lavine Karimi, Rojine Ibarahimi, Delnia Sabri, Safa Hassanpour et Soheila Zobairi ont été condamnées pour des raisons politiques.
Shahla Vakili, Sara Mirani, Ladan Sohrabi, Sheida Rahimi, Sholeh Goudarzi, Sarina Sarvat, Sahar Faizi, Manijeh Fatehi, Leila Hatimi, Kajal Hosseini, Bahareh Arefi-Sheikh, Rojine Rezaï, Parastou Hajian et Esrine Amine ont été arrêtées, par les services de renseignement.
Soheila Mohammadi, Rojine Bahrami, Najibeh Salehzadeh et Troskeh Veissi ont été convoquées pour des activités civiles.
Khadijeh Esmaïli, Shadieh et la mère d’Ehsan Fatahi ont également été convoquées et subissent des pressions en raison des activités de leur mari ou fils.
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Iran: en grève de la faim pour la défense les droits des femmes iraniennes


CNRI Femmes – Simultanément à la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes le 25 novembre en Iran, le prisonnier politique Arash Sadeghi a envoyé une lettre ouverte expliquant que sa grève de la faim vise à défendre les femmes éprises de liberté qui sont emprisonnées.
Au 36ème jour de sa grève de la faim, il raconte l'histoire de sa mère tuée à l'âge de 43 ans suite aux violences exercées contre elle lors de son arrestation il y a six ans à son domicile. Il a également expliqué que sa femme Golrokh Iraee était un exemple des nombreuses Iraniennes emprisonnées pour se sentir responsables de leur société.
Dans sa lettre ouverte, M. Sadeghi raconte le raid lors duquel sa mère avait été blessée. « Cela fait six ans que ma mère est morte. Elle n’était pas une militant politique ni civile. C’était une femme, une mère. Dans cette matinée d'automne, quand ils ont violé notre vie privée, ma mère était debout et tentait de protéger sa maison ... Les médecins ont d’abord avancé qu'elle avait été victime d’une crise cardiaque due à un choc violent. Quelques mois plus tard, cependant, le médecin légiste a indiqué qu'elle avait eu une hémorragie interne dans le crâne, puis qu’une insuffisance cardiaque avait causé sa mort. »
Il en vient ensuite à l'arrestation illégale de sa femme qui a été privée de se défendre au tribunal.
« Certes, j’ai décidé de me mettre en grève de la faim le 24 octobre pour protester contre la détention illégale de Golrokh et exiger sa remise en liberté, mais cela ne vise pas à défendre une seule femme. Golrokh est un exemple des femmes innocentes de notre société qui sont emprisonnés parce qu’elles sont humaines et se sentent responsables. Ce sont des femmes qui protègent leur identité et recherchent une société sans discriminations contre les femmes. Aujourd'hui, pour moi, Golrokh est un exemple de l'innocence et de l'oppression de Zeinab Jalalian, Narguesse Mohammadi, Fahimeh Ismaeli, Maryam Akbari-Monfared, Fatemeh Mossanna, Azita Rafizadeh, Hajar Piri, Afsaneh Bayazidi, Reyhaneh Haj-Ibrahimi, Elham Farahani, Mahvash Shahriari et Fariba Kamalabadi. »
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Tuesday, November 29, 2016

Iran: Des enfants en bas-âge de détenues politiques au fond des geôles

CNRI Femmes – Alors que le Mouvement pour la recherche de la justice lancé par la Résistance iranienne gagne du terrain, les Iraniens révèlent de plus en plus de détails sur l'ampleur du massacre de 1988 et les crimes contre l'humanité commis par les mollahs en Iran.
L’Iranienne Soulmaz Ikdar a publié une histoire choquante sur son compte Google+ le 25 novembre 2016, dans laquelle elle parle de la situation des prisonniers et des prisonnières en 1988 :
À l'été 2012, nous sommes allés voir l'ayatollah (Moussavi Ardebili) à Qom avec un groupe de jeunes réformistes. Nous avions à peine commencé de parler quand il nous a remarquées. Il s’est mis à regarder ses mains qui tremblaient vivement.
Avant de poser des questions, il a dit que lorsqu'il présidait la Cour suprême, il avait visité la prison d'Evine avant les exécutions de 1988. Il nous a demandé de ne pas lui poser de questions sur ce qu'il avait vu et entendu, et il a dit qu'il avait instamment demandé à Lajevardi (surnommé le Boucher d'Evine) de déverrouiller une des portes.
A ce moment, ce n'était pas ses mains, mais tout son corps qui tremblait: «Quand la porte s’est ouverte, il y a eu une obscurité absolue pendant quelques instants, puis j'ai vu des yeux, de nombreuses paires d'yeux qui brillaient dans l'obscurité, et Lajevardi a expliqué que c’étaient les enfants de prisonnières qui refusaient de renoncer à leurs opinions (en soutien à l'opposition iranienne).
C’était des enfants qui été nés en prison ou arrêtés en bas-âge avec leurs mères.
Devant notre étonnement, Ardebili a déclaré : « Lajevardi a expliqué qu’ils étaient gardés là pour être lavés et ne soient pas affectés par les détenus.»
Le chef de l’appareil judiciaire iranien a continué: « Ces mains tremblent parce que j'ai fermé les yeux et que je me suis tu ce jour-là. Ce tremblement est ma punition dans ce monde ! »
Nous lui avons demandé pourquoi il était aussi silencieux sur d'autres questions similaires, il a répondu avec encore plus de silence.
Abdul-Karim Moussavi Ardebili, le chef du Conseil judiciaire suprême et de la Cour suprême des mollahs sous Khomeiny, le fondateur du régime clérical, est décédé le 23 novembre 2016 à Téhéran à l'âge de 91 ans. C’était un des mollahs les plus criminels impliqués dans le massacre de 30.000 prisonniers politiques en 1988 en Iran. Il est cité comme ayant déclaré dans un sermon de la prière du vendredi le 5 août 1988, au plus fort des exécutions de masse: « Le pouvoir judiciaire est soumis à une énorme pression de l'opinion publique qui dit: Le procès est clair, le sujet est clair, et le châtiment est clair aussi. On presse le pouvoir judiciaire de répondre pourquoi il tient des procès pour les prisonniers. On le presse de répondre pourquoi il ne les exécute pas tous ensemble ... Vous avez raison, je suis d'accord avec vous pour qu'on ne leur accorde aucune amnistie ... »
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ONU: Violence contre les femmes «sérieux obstacle» au développement durable

CNRI Femmes – Dans un message marquant la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki Moon, a déclaré que la violence à l'égard des femmes et des filles est non seulement une violation des droits humains, mais aussi un obstacle sérieux au développement durable.
Il a appelé à une action «significative» pour prévenir et réagir à une telle violence qui «impose des coûts importants aux familles, aux communautés et aux économies».
Ban Ki-moon a expliqué que la violence met en péril l'emploi des femmes, leur revenu nécessaire, leur autonomie et leur capacité à s’affranchir les relations abusives. Elle entraîne également une perte de productivité pour les entreprises et draine les ressources des services sociaux, du système de justice et des organismes de soins de santé. Le résultat net "est une souffrance énorme ainsi que l'exclusion des femmes de jouer leur rôle plein et légitime dans la société", a-t-il souligné.
M. Ban Ki-moon a déclaré que les efforts déployés pour faire face à cette violence, tout en ayant un engagement politique fort, souffrent du manque de ressources, y compris de financement. Il a appelé les gouvernements à augmenter les dépenses nationales dans tous les domaines pertinents, y compris les organisations féminines de la société civile.
Il a également appelé les dirigeants dans le monde ainsi que le secteur privé, les philanthropes et les citoyens concernés à contribuer aux organes des Nations Unies travaillant pour l'égalité des sexes.
En décembre 1999, l'Assemblée générale des Nations Unies avait fait du 25 novembre la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, invitant les gouvernements, les organisations internationales et les ONG à mener des activités visant à sensibiliser le public.
La Journée commémore également l'assassinat brutal en 1960 des trois sœurs Mirabal, activistes politiques en République dominicaine, sur ordre du dictateur Rafael Trujillo.
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Iran: Journée pour l'élimination de la violence contre les femmes la prison d'Evine

CNRI Femmes – Les détenues courageuses à la prison d'Evine en Iran ont marqué la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes.
Les prisonnières politiques ont tenu une petite cérémonie le 25 novembre et discuté des questions liées à la violence contre les femmes en Iran et dans le monde.
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Monday, November 28, 2016

Iran: Une prisonnière politique raconte l'horreur de la prison après son évasion

CNRI Femmes –Shabnam Madadzadeh est une étudiante bien connue qui a été emprisonnée six ans en Iran pour son militantisme à l'université, en défense des droits des étudiants.
Elle a récemment quitté l'Iran pour dénoncer les terribles conditions dans ce pays et à dans les prisons pour femmes. L'International Business Times du Royaume-Uni a eu une interview avec elle, publiée le 26 novembre 2016. Extraits de l’interview réalisée par Callum Paton :
Shabnam Madadzadeh, âgée de 29 ans, a été détenue pendant six ans dans les prisons les plus infâmes du système judiciaire profondément politisé en Iran. Par des lettres envoyées secrètement depuis ses cellules, elle a attiré l'attention sur les conditions souvent draconiennes auxquelles elle était soumise avec des milliers d'autres femmes ....
« À chaque instant, à chaque seconde on pouvait ressentir la mort. Les interrogateurs parlaient tous les jours d'exécution et chaque jour vous pensiez que vous alliez être exécutée », a raconté Shabnam Madadzadeh au IBTimes du Royaume-Uni au cours d'une interview téléphonique.
À la prison de Radjaïchahr, Shabnam Madadzadeh vivait dans une pièce qu'elle qualifiait de « corridor », où 200 femmes étaient entassées, avec seulement deux toilettes et de l’eau à boire non saine. Les lumières de la pièce n'étaient jamais éteintes, privant les détenues de sommeil entre les séances d'interrogatoire brutal.
« Quand j'étais interrogée, j'étais physiquement torturée, cinq ou six hommes m'entouraient et pendant qu’ils me questionnaient, ils me frappaient, me tiraient les cheveux et me frappaient sur le corps», a déclaré Chabnam Madadzadeh.
Ses enquêteurs espéraient la voir renoncer à l'organisation des Moudjahidine du peuple d'Iran (OMPI), un groupe d'opposition iranien interdit par le régime des mollahs et qui préconise le renversement du régime islamiste ....
« Je vois encore le visage d'une fille qui me disait avoir été violée six fois par un gardien. C'était horrible. J’avais le cœur brisé pour elle et quand je l'écoutais, je pleurais parce que j'étais en prison et que je ne pouvais rien faire pour elle.
« Je me suis dit, tu devrais être la voix de ces femmes, parce que c'est une façon de les soutenir et de combattre le régime », a-t-elle ajouté.
« Je pense que toutes ces femmes ont été victimes du régime qui n’accorde aucun droit fondamental aux prisonniers », a déclaré Madadzadeh.
« D’autant plus que les femmes en Iran n'ont pas de droits et n'ont toujours pas de sécurité ou de personnes pour les aider », a-t-elle ajouté.
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Iran: Arrestation d’une militante des droits des femmes

CNRI Femmes – La militante des droits des femmes Aliyeh Motallebzadeh, a été arrêtée et emprisonnée le 26 novembre, lorsqu'elle a dû se rendre aux services de Renseignement (Vevak) qui l’avaient convoquée.
L'avocat de Mme Motallebzadeh a déclaré que les forces de sécurité avaient contacté son client au téléphone samedi et l'ont appelée au Vevak pour recevoir ses biens confisqués auparavant par le ministère. Il a expliqué que sa cliente avait été interrogée il y a environ un mois et que certains de ses effets personnels avaient été saisis.
Aliyeh Motallebzadeh avait été arrêtée et interrogée plusieurs fois avant d'être emprisonnée le samedi 26 novembre.
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Iran: Des femmes grièvement blessées et arrêtées à Téhéran

CNRI Femmes – Des femmes ont été brutalement battues ou arrêtées alors qu'elles participaient à une manifestation devant le ministère de l'Intérieur dans la capitale iranienne.
Plus d’une centaine de femmes et de militants des droits humains ont organisé une manifestation dans la matinée du 26 novembre devant le ministère de l'Intérieur à Téhéran. Leur rassemblement a été violemment attaqué par les forces de sécurité et des agents en civil qui ont fait de nombreuses arrestations et blessés graves à coups de matraque.
Les forces de sécurité ont également utilisé la violence pour arracher les téléphones mobiles des manifestants et les empêcher de filmer et de photographier la charge des policiers.
Les manifestants réclamaient la libération du prisonnier d'opinion Mohammad Ali Taheri qui en est au soixantième jour de sa grève de la faim. M. Taheri a terminé ses cinq années de prison, mais les autorités refusent de le libérer et ont forgé de nouvelles accusations contre lui.
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22.823 femmes tuées ou disparues en Syrie

CNRI Femmes – Selon un rapport publié par le Réseau des droits de l'homme en Syrie, 22.823 femmes ont perdu la vie ou ont disparu de force en Syrie.
Dans un rapport annuel publié pour la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, le Réseau syrien des droits de l'homme a recensé les victimes ou les personnes détenues depuis mars 2011 sur la base des informations enregistrées.
Selon ce rapport, 20.287 femmes ont été tuées par le régime syrien, 668 femmes et filles ont été tuées par la Russie, 59 par les militants kurdes, 358 par Daech, 74 par le Front Fath-Sham et 798 par les groupes d'opposition.
(Source : quotidien Asharq-al-Awsat, 26 novembre)
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Sunday, November 27, 2016

Iran: Une militante des droits civils violemment arrêtée et emprisonnée

CNRI Femmes –Atena Daemi a été arrêtée en Iran lors d’un raid violent à son domicile le matin le 26 novembre et incarcéré à Evine pour commencer à purger sa peine de 7 ans.
Une source informée a déclaré que les forces de sécurité n’ont montré aucun mandat pour pénétrer chez elle. « C’est fini, lui ont-ils lancé en la menaçant, tu ne reviendra plus jamais chez toi. »
Atena Daemi est une militante des droits civils et des droits des enfants. Elle a été condamnée à sept ans de prison le 28 septembre 2016, pour « propagande contre le régime ».
 

Iran: Des femmes en grève de la faim contre les violences en prison

CNRI Femmes – Des femmes ont entamé une grève de la faim illimitée à la prison Qarchak de Varamine en banlieue et à la prison Fashafouyeh de la capitale iranienne. Elles protestent contre les mauvais traitements dont elles sont victimes.
Onze grévistes de la faim sont Firouzeh Ranjbar, Afsoun Islami, Hanieh Mohseni Tabrizi, Massoumeh Salehi, Roghieh Karami, Helen Shahbazi, Leila Heydari, Zahra Moïnibakhsh, Mina Amir-Mo'ezzi, Sedigheh Khazraï et Paniz Hedayati. Elles sont toutes partisane du prisonnier politique Mohammad Ali Taheri.
Ce détenu de conscience a fondé un groupe ésotérique pour lequel il a été condamné à cinq ans de prison. Sa peine terminée, les autorités refusent de le libérer. Ses partisans manifestent depuis pour obtenir sa libération. Ces femmes ont été lors d’un rassemblement appelant à sa remise en liberté.
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Iran: Une défenseure des droits de l'homme menacée en Iran


CNRI Femmes – Amnesty International a lancé une action urgente le 24 novembre 2016, contre les accusations visant la défenseure des droits humains Mansoureh Behkish en Iran et les risques d’arrestation qui la menacent.
L’action urgente déclare que Mansoureh Behkish est vitime de fausses accusations par les services de sécurité pour avoir défendu pacifiquement le droit à la vérité et à la justice concernant le massacre de prisonniers politiques, notamment ses frères et sœurs et son beau-frère. Si elle était emprisonnée, elle deviendrait prisonnière d'opinion, explique Amnesty.
Mansoureh Behkish a été informée le 29 octobre qu'elle avait été inculpée de « rassemblement et collusion pour commettre des crimes contre la sécurité nationale» et de « propagande contre le système», ajoute Amnesty. Elle est active dans le groupe connu sous le nom de Mères et Familles de Khavaran, qui est composé de mères et d'autres membres de la famille de prisonniers politiques sommairement exécutés au cours des années 1980 en Iran.
L’Action Urgente revient sur son passé de militante, rappelant qu’elle a été inculpée deux fois - les 22 et 24 octobre - par les services du Renseignement au sujet de ses activités pacifiques de recherche de la justice, notamment en tenant des rassemblements commémoratifs à son domicile pour des prisonniers politiques sommairement exécutés ou des personnes victimes de disparitions forcées dans les années 1980, y compris sa sœur, ses quatre frères et son beau-frère; avoir effectué des visites aux familles des victimes; avoir déposé des fleurs à Khavaran, un cimetière désert dans le sud de Téhéran où des milliers de prisonniers politiques exécutés extrajudiciairement durant l'été 1988, dont deux de ses frères, sont enterrés dans des fosses communes non marquées; et avoir publié des écrits sur les violations des droits humains en l'Iran sur Facebook et d'autres réseaux sociaux. On lui a refusé le droit d'être accompagnée par un avocat pendant les interrogatoires. Elle a été informée que le parquet avait interdit à ses deux avocats d'accéder à son dossier.
Mansoureh Behkish a reçu une condamnation avec sursis à la suite d'une condamnation de 2011 pour « rassemblement et collusion pour commettre des crimes contre la sécurité nationale», également liée à ses activités de défense des droits humains avec les Mères et les Familles de Khavaran, Les Mères du parc Laleh, groupe largement composée de femmes dont les enfants lors des violences post-électorales qui ont suivi juin 2009 en Iran, ont été tués, ont disparu ou sont détenus. Si elle est reconnue coupable des nouvelles accusations portées contre elle, la peine suspendue peut également être activée.
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Iran: Une étudiante kurde convoquée par la justice

CNRI Femmes – Sahar Faizi, une étudiante kurde, a été convoquée par la cour de Saqqez au Kurdistan d’Iran.
Elle a reçu une convocation écrite de se rendre au tribunal le 19 décembre, pour y recevoir son verdict.
La jeune femme a été arrêtée par des agents du renseignement le 13 juillet 2016 pour avoir participé à la grève générale du Kurdistan.
Sahar Faizi, 24 ans, est accusée d'avoir eu des contacts avec un parti d'opposition kurde.
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Iran: Vague de soutien à la quête de justice de Maryam Akari Monfared

CNRI Femmes – Des femmes d'Ispahan en Iran ont publié une déclaration en soutien à la quête de justice de Maryam Akbari Monfared. Ces femmes qui ont perdu leurs enfants dans les massacres commis par le régime iranien, ont rappelé que les demandes de Maryam Akbari portant sur la raison et le lieu de l'enterrement de milliers d'innocents exécutés en 1988 sont «les questions de millions d'Iraniens».
Des groupes d'étudiants de la faculté industrielle Charif de Téhéran, de l'université de Qom et de l'université du Kurdistan ont également publié des déclarations soutenant cette courageuse prisonnière politique.
Les étudiants de Qom ont appelé à « la libération inconditionnelle et immédiate de la prisonnière politique Maryam Akbari ».
Les étudiants de l'université du Kurdistan ont également déclaré qu'ils « accompagnent Maryam Akbari Monfared dans sa recherche de justice pour les victimes du massacre de 1988 » et ils «exigent sa libération».
Les membres des associations musulmanes des universités de Téhéran et Charif ont publié des déclarations séparées dans lesquelles ils demandent aux organes internationaux et aux organisations de défense des droits humains de prendre des mesures urgentes pour obtenir la libération rapide de Maryam Akbari. Notant les pressions imposées à Mme Akbari en prison, les étudiants ont souligné que le régime n'est modéré en rien dans ses violences.
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Iran: Encore une équipe féminine de football dissoute

CNRI Femmes – Le président du club de foot Esteghlal a annoncé que son équipe féminine avait été dissoute en raison des problèmes financiers du club.
Massoumeh Gholami, la coach de l'équipe, a déclaré que la décision était définitive. « Malheureusement, la dissolution a toujours été un problème pour les équipes féminines. Les femmes sont toujours en bas des priorités. »
Une autre équipe féminine de football, Malavan, a été dissoute en juillet.
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Thursday, November 24, 2016

Iran: Des étudiantes refusent d'être traitées comme des prisonnières

CNRI Femmes – Une étudiante qui participe aux protestations à la résidence universitaire Chamran de Téhéran a expliqué la raison principale de cette manifestation.
« La question principale qui nous préoccupe, c'est pourquoi l'université se permet de traiter les filles comme des prisonnières. Elle contrôlent les filles en imposant des restrictions sous prétexte de poser des règlements », dénonce-t-elle.
Les étudiantes de Chamran mènent un sit-in depuis le 21 novembre 2016.
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Iran: Les militantes marquent la Journée mondiale contre la violence à l'égard des femmes

CNRI Femmes – Les militantes et les mères du parc Laleh ont marqué la Journée internationale pour l'élimination de la violence contre les femmes en Iran.
Dans leur déclaration, les Mères du Parc Laleh ont qualifié la «discrimination contre les femmes» de la forme la plus évidente de violence contre les femmes en Iran et le « voile obligatoire » de la manifestation la plus évidente de cette discrimination. Selon elles, cette discrimination est institutionnalisée dans les structures répressives sous la forme d’interpellations physiques, de sévices, de harcèlement, d'attaques à l’acide et de représailles.
Les Mères du Parc Laleh ont promis de lutter contre toutes les formes de répression et de violence contre les femmes en Iran et de continuer à protestation. La résistance des femmes dans les prisons et les manifestations dans la rue sont aussi des exemples de cette détermination à lutter, ont-elles souligné.
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Iran: Le prisonnier politique Sedigheh Moradi a été libéré de prison

Le prisonnier politique résistant Sedigheh Moradi a été libéré du Quartier des Femmes de la Prison d'Evin aujourd'hui, le 23 novembre 2016, et a été chaleureusement accueilli par sa famille et ses amis. Sa libération a été ordonnée par la section 53 de la Cour de révision de Téhéran.
Mme Moradi, 57 ans, a une fille de 18 ans. Elle a été arrêtée à sa résidence le 30 avril 2011. Elle a été condamnée à 10 ans de prison pour «avoir fait la guerre à Dieu en soutenant l'Organisation des Moudjahidine du peuple d'Iran». Elle était en prison sans un seul jour de congé depuis.
Sedigheh Moradi souffre de diverses maladies dont des complications digestives, de l'arthrite, de la sciatique et de l'ostéodynie aiguë (douleur osseuse) qui sont tous des symptômes de son emprisonnement dans les années 1980. Son état s'est détérioré en prison mais les autorités pénitentiaires ne lui ont pas permis de prendre un congé médical.
Mme Moradi avait été arrêtée et emprisonnée à deux reprises en 1981 et en 1985.
Après des années d'efforts constants de la part de son mari et de sa famille, l'appel a été accepté par la Cour suprême et son cas a été examiné par la 53e section de la Cour d'appel. La branche a commué sa peine à cinq ans et elle a été libérée après 5 ans et 7 mois.
Sedigheh est l'un des témoins du massacre de prisonniers politiques en Iran en 1988. Elle a envoyé une lettre au début de novembre et a appelé à la poursuite internationale des auteurs de ce massacre.
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Iran: Des étudiantes protestent contre le hijab obligatoire

CNRI Femmes – Un groupe de jeunes filles a organisé un rassemblement de protestation dans la soirée du 22 novembre 2016, dans la résidence universitaire Chamran de Téhéran. Les manifestantes ont exigé la levée des restrictions imposées sur les heures d'entrée et de sortie du dortoir ainsi que l’obligation de porter le voile à l'intérieur des bâtiments des femmes. Elles ont en outre exigé le respect de leur vie privée et que la bannière imposant de voile soit enlevée de la porte d'entrée.
Déjà les 7 et 8 novembre, les étudiantes de cette résidence universitaire avait organisé une réunion de deux jours en signe de protestation contre les conditions désastreuses de la résidence et le voile obligatoire dans la résidence.
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L’agression d’une vendeuse en Iran lui attire une vague de solidarité

CNRI Femmes – L’agression le 17 novembre d'une vendeuse de rue par un agent de la municipalité à Fouman (nord de l'Iran), a déclenché à son égard une vague de solidarité partout dans le pays. Parmi eux, un groupe d'artistes de Téhéran a envoyé un cadeau et leur représentant pour lui rendre visite le 21 novembre.
La femme opprimée a ensuite donné une interview expliquant ses conditions de vie: « Depuis sept ans, je vends des légumes et des friandises dans la rue où l'incident a eu lieu. Ce jour-là, deux agents de la municipalité de Fouman m'ont ordonné de ramasser mes affaires et de partir ... J'ai mis mes affaires sur le trottoir à côté d'un arbre, mais ils sont revenus et ont commencé à m'insulter ... Elles ont brisé mes pots de variantes et ont mis mes légumes dans leur voiture. J’ai essayé de les en empêcher et l'un d'eux m'a giflé au visage ... Même s'ils me tuent, je n’irai nulle part ailleurs. Je gagne ma vie dans cet endroit et c'est là que je dirige mes affaires.
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Iran: Augmentation du taux de divorce

CNRI Femmes – Le porte-parole de l'Organisation de l’état-civil en Iran a annoncé les chiffres du divorce des sept premiers mois de l'année iranienne dans une conférence de presse le 22 novembre.
« 172.081 divorces ont eu lieu en Iran dans les sept premiers mois de l'année (iranienne) », a—il déclaré.
Shahinedokht Molaverdi, adjoint de Rohani aux affaires féminines et familiales, a annoncé le 3 septembre 2016 qu'un mariage sur quatre en Iran se termine en divorce et que c'est une tendance croissante. (Site Tabnak, 22 novembre 2016)
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Tuesday, November 22, 2016

Iran: Violence contre des manifestantes dans les rues de Téhéran

CNRI Femmes – Un rassemblement avec de nombreuses femmes en faveur du prisonnier d'opinion Mohammad Ali Taheri a été violemment réprimé par les forces de sécurité en Iran. Les heurts sont survenus le 21 novembre devant le parlement des mollahs à Téhéran.
Les forces de sécurité et les agents en civil ont arrêté au moins 50 personnes.
Massoumeh Haj-Ali, Mina Mo'ezi, Leila Heydari, Hélène Shahbazi, Massoumeh Orangue, Maryam Cheguini, Roya Akbari, Bahareh Mansouri, Fatemeh Azarmehr, Sepideh Khazaï, Maryam Sohrabi, Mahsa Khodadadi, Ehteram Hodavand, Massoumeh Salehi, Baharak Azarnia, et Kajal Nazari, Ania Hassani, Mehrangiz Momen, Paniz Hedayati, Zahra Mo'eini, Firouzeh Ranjbar, Maryam Amiri, Samaneh Zare'an, Mojdeh Zendedel, Raheleh Zareï, Morvarid Fartoumi, Afsoun Islami et Tamila Farahani fgurent au nombre des personnes arrêtées.
Le clip vidéo ci-dessous montre des scènes de la sauvagerie des forces de sécurité contre les manifestantes exerçant leur liberté d'expression.
Mohammad Ali Taheri, au 56ème jour de sa grève de la faim, est le fondateur d’un groupe ésotérique qui a fini de purger sa peine de cinq ans, mais que les autorités refusent de libérer.
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Iran: Maryam Akbari maintient sa plainte en justice

CNRI Femmes – La prisonnière politique Maryam Akbari Monfared en Iran, a donné suite à sa plainte déposée le 15 octobre 2016 en écrivant une nouvelle lettre aux auorités judiciaires le 21 novembre 2016.
« Étant donné que les tribunaux internationaux n'acceptent les plaintes qu'après leur dépôt devant les tribunaux locaux, je soussignée Maryam Akbari Monfared demande à nouveau une enquête sur les exécutions extrajudiciaires de ma sœur et de mon frère. Je demande des détails, y compris les noms des responsables de leur exécution. Je demande que des documents soient versés à leur dossier, y compris leurs actes d'accusation, et l'examen pénal de l'affaire. »
Par ailleurs, deux prisonniers politiques de la prison de Gohardacht, Abolghassem Fouladvand et Saïd Massouri, ont déclaré leur soutien à la demande en justice de Maryam Akbari.
Dans une lettre ouverte Said Massouri écrit : «Vous (Maryam) avez prouvé qu'il y a des gens qui ne plient pas sous la pression. Il y a des gens qui ne craignent pas l'exécution de leurs proches, parce qu'ils savent bien que les oppresseurs investissent dans ces craintes. »
Maryam Akbari a été privée de ses visites hebdomadaires de famille et de l'accès aux soins médicaux pour avoir déposé plainte contre l'exécution de ses frères et de sa sœur.
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Iran: Des infirmières exigent la justice et la fin des discriminations

CNRI Femmes – Un groupe d'infirmières et d'étudiantes en soins infirmiers en Iran a envoyé une lettre le 20 novembre au ministre de la Santé pour lui faire connaitre leurs revendications.
Les infirmières appellent à la mise en œuvre intégrale de la loi sur les tarifs infirmiers, au respect de l’équité dans les salaires, à l'adoption d'une méthode uniforme pour les emplois difficiles et à la révision du statut infirmier.
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Des détectives femmes déployées pour la répression sociale en Iran

CNRI Femmes – La police iranienne a décidé de déployer des détectives femmes qui seront présentes dans chaque dossier.
La nouvelle a été annoncée par le chef de police de Téhéran, Mohammad Reza Moghimi, le 21 novembre. Il s'agit d'une réaction effrayante du régime face à la colère des femmes.
Sur la base des instructions de la police, les femmes doivent occuper un certain nombre de postes, y compris au contrôle et fouilles des entrées, à l'arrestation des femmes, au contact des forces de sécurité avec des femmes, dans les aéroports, à l’entrée et la sortie du pays. (Agence Mehr - 21 novembre 2016)
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Sunday, November 20, 2016

Iran: Les femmes protestent contre la législation anti-ouvrière

CNRI Femmes – Plus de 5 000 travailleurs ont manifesté devant le Parlement des mollahs (Majlis) en Iran le 19 novembre.
Les femmes étaient venues en grand nombre pour protester contre un projet de loi visant à changer la législation du travail, déjà très opposée aux droits des travailleurs, et à fusionner le Fonds de la sécurité sociale médicale dans le plan de santé. Ils ont réclamé la démission de l’adjoint de Rohani, le président du régime, en scandant : « Nobakht, démission! »
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Iran: Un prisonnier politique proteste contre la détention arbitraire de son épouse

CNRI Femmes –Dans une lettre ouverte envoyée depuis la prison d’Evine en Iran à la Ligue des avocats iraniens –indépendante du pouvoir - le prisonnier politique Arach Sadeghi a fait la liste des violations dont sa femme Golrokh Ebrahimi Iraee a été victime, lors de son arrestation et de sa condamnation.
Arach Sadeghi est en grève de la faim depuis le 24 octobre, date à laquelle sa femme a été arrêtée par les services de renseignement des pasdaran pour purger une peine de six ans de prison en raison d'une histoire qu’elle a écrite, et jamais publiée, contre la lapidation des femmes en Iran.
Dans sa lettre, M. Sadeghi fait remarquer que selon l'article 29 de la Procédure de poursuite pénale, les services de renseignement ne sont pas autorisés en tant qu'organisme de faire appliquer la loi.
Il note également que, conformément à l'article 180 de la même procédure, les pasdaran ne sont pas autorisés à prononcer des verdicts alors que Mme Iraee a été condamnée à une peine d'emprisonnement par ces mêmes pasdaran.
De même, selon l'article 513 du Code pénal islamique, on peut être accusé d’outrage au sacré seulement quand quelque chose a été publié, alors que Mme Iraee a été condamnée à la prison pour une histoire non publiée.
M. Sadeghi fait également remarquer que le procès de sa femme s’est déroulé en son absence sans une enquête approfondie de son cas par le juge, ce qui est n soi une infraction à la loi du régime iranien.
M. Sadeghi a été condamné à 19 ans de prison. Il est actuellement dans le quartier 8 de la prison d'Evine et en grève de la faim.
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