Friday, September 30, 2016

Encore une femme exécutée en Iran

CNRI Femmes – Une femme a été exécutée à l’aube du 29 septembre 2016, à la prison centrale d’Oroumiyeh (nord-ouest de l'Iran).
Molouk Nouri a été pendue avec sept autres prisonniers. Elle avait été emprisonnée dans le quartier des femmes de la prison d’Oroumiyeh.
Le nombre de femmes exécutées sous le mandat de Rouhani est donc de 71.
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Iran: Atena Daemi condamnée à 5 ans de prison

CNRI Femmes – La Cour d’appel a rendu son verdict contre la militante des droits civiques des enfants et condamné Atena Daemi à cinq ans de prison.
Atena Daemi, 27 ans, est accusée d'association en vue de conspiration contre l'Etat.
Elle avait été arrêtée le 21 octobre 2014. Après seize mois d'incarcération elle avait été libérée sous caution le 15 février 2016.
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Iran: La condamnation à 16 ans d'emprisonnement de Narges Mohammadi est un coup terrible pour les droits humains


CNRI Femmes – Voici le communiqué publié par Amnesty International sur la confirmation par la cour d’appel en Iran des 16 ans d’emprisonnement pour la prisonnière politique Narguesse Mohammadi :
Amnesty International, le 28 septembre 2016
À la suite des informations signalant que la peine de 16 ans d'emprisonnement prononcée contre la défenseure des droits humains Narges Mohammadi, qui est gravement malade, a été confirmée en appel, Philip Luther, directeur de la recherche et du plaidoyer à Amnesty International, a déclaré :
« Cette décision représente un terrible coup pour les droits humains en Iran, et témoigne du mépris total des autorités à l'égard de la justice. Narges Mohammadi est une éminente défenseure des droits humains et une prisonnière d'opinion. Elle devrait être félicitée pour son courage, au lieu d'être enfermée dans une cellule pendant 16 ans ».
« En persistant à lui infliger une peine sévère et révoltante en raison de ses activités pacifiques en faveur des droits humains, les autorités montrent clairement qu'elles entendent à tout prix réduire au silence les défenseurs des droits humains ».
« Cette décision est d'autant plus choquante qu'elle intervient alors que les autorités s'apprêtent à engager de nouveau un dialogue bilatéral avec l'Union européenne (UE), sachant que Narges Mohammadi a été condamnée en raison de son travail de campagne contre la peine de mort et pour avoir rencontré l'ancienne haute représentante de l'UE pour les affaires étrangères. Cela incite à douter sérieusement de la volonté de l'Iran d'engager un véritable dialogue avec l'UE sur les questions relatives aux droits humains ».
« La déclaration de culpabilité et la condamnation de Narges Mohammadi doivent être annulées, et les autorités doivent ordonner sa libération immédiate et sans condition. Nous demandons à l'UE d'adresser les mêmes appels et de placer la question de l'aggravation de la répression des défenseurs des droits humains en Iran au centre de leur dialogue avec le pays. »

Iran: les véhicules des femmes « mal-voilées » mis en fourrière

CNRI Femmes – Le commandant de la police de Hamedan (dans l’ouest de l'Iran) a menacé de mettre en fourrière les véhicules appartenant aux femmes de « mal-voilées ».
Mohammad Mahdian Nassab a fait ces déclarations lors d'une réunion le 28 septembre. Il a ajouté: «Il y a huit postes de « voile et chasteté » mis en place par la police de Hamedan tenus par des femmes du séminaire religieux et la police du vice.
Il a précisé que « 180 véhicules appartenant aux femmes mal-voilées » ont été saisies suur le boulevard Eram de Hamedan le mois passé. »

Thursday, September 29, 2016

Iran: Une prisonnière politique sous pression pour espionner les autres

CNRI Femmes – La prisonnière politique Maryam Akbari Monfared a subi des pressions pour une fouille au corps par des agents de la prison d'Evine, mais elle a protesté et refusé cette fouille humiliante.
À la mi-septembre, elle avait été avertie qu'elle serait fouillée avant son transfert à la section 209 (isolement sous contrôle des services de Renseignement). Elle avait refusé en faisant valoir qu'elle n’avait jamais quitté la prison.
Elle a ensuite été interrogée sur la situation dans sa section et celle des autres prisonnières. Mme Akbari s’est abstenue de donner des renseignements sur les autres détenues, en disant: «Je ne suis pas la moucharde de la section. »
Mme Akbari, mère de trois enfants, est en prison depuis sept ans. Sa sœur et trois de ses frères ont été exécutés par les mollahs dans les années 1980 pour avoir soutenu l’organisation des Moudjahidine du peuple d'Iran (OMPI), l’opposition démocratique à la dictature religieuse.
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Deux sœurs bahaïes emprisonnées à Machad en Iran

CNRI Femmes – Nika et Nava Kholoussi sont deux prisonnières d'opinion détenues dans la prison de Vakilabad à Machad dans le nord-est de l’Iran.
Elles sont condamnées à 10 ans et six mois de rison pour leur foi. Elles ont été arrêtées en mars 2014.
Par ailleurs, on sait désormais que Kajal Hosseini, un étudiant de 38 ans en sciences informatiques à l'Université de Tabriz, est en détention dans les services de renseignement des gardiens de la révolution depuis cinq mois. Sa famille ne dispose pas d'informations sur ses charges ou conditions.
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Pétition en Arabie pour libérer les femmes de leur tuteur

AFP, 27 septembre - Des milliers de Saoudiens ont signé une pétition appelant à l'abolition du système de tutelle dans ce royaume ultraconservateur où les femmes ont besoin de l'autorisation d'un tuteur pour travailler, étudier ou voyager, selon des militants.
La pétition, qui s'adresse au roi Salmane au pouvoir depuis 20 mois, a recueilli au moins 14.700 signatures, a indiqué mardi à l'AFP l'activiste Aziza Youssef.
Les promoteurs de cette initiative réclament que les 10 millions de femmes du royaume soient traitées comme "des citoyens à part entière" et que soit fixé "un âge (...) à partir duquel elles sont adultes et responsables de leurs propres actes", a-t-elle ajouté.
Cette universitaire à la retraite a indiqué que la pétition serait transmise par email au cabinet royal après avoir tenté en vain lundi de la remettre directement au cabinet.
En Arabie saoudite, grand pays du Golfe qui applique strictement la loi islamique, les femmes ont besoin de l'autorisation d'un tuteur pour "travailler, voyager, se faire soigner, se doter d'une carte d'identité ou d'un passeport" ou encore se marier, rappellent les signataires.
Le royaume est aussi le seul pays au monde où les femmes n'ont pas le droit de conduire.
- Le tuteur, un fils -
Le tuteur est en principe le père ou le mari, mais il peut être aussi entre autres un frère, un fils ou un neveu.
Des activistes relèvent que même une ex-prisonnière doit être remise à un tuteur lors de sa libération, ce qui signifie qu'une détenue peut être maintenue en prison si son tuteur refuse de l'accueillir.
"Nous souffrons de ce système de tutelle", a déclaré Nassima al-Sadah, une activiste dans la province Orientale.
La campagne a été lancée il y a deux mois sur Twitter sous un hashtag en langue arabe, appelant à l'abolition de la tutelle.
"L'élan s'est particulièrement accéléré après la création du hashtag" et la publication d'un rapport de Human Rights Watch (HRW), a expliqué Mme Youssef.
"Le système de tutelle masculine en Arabie saoudite reste l'entrave la plus importante aux droits des femmes dans le pays, malgré les réformes limitées de la dernière décennie", a prévenu l'organisation de défense des droits de l'Homme.
Bien que le gouvernement n'exige plus l'autorisation d'un tuteur pour employer une femme, HRW a noté que cette autorisation est toujours exigée par des employeurs mais aussi par des hôpitaux pour certains actes médicaux.
"Assez d'humiliation (...), je veux ma liberté", a écrit une internaute dans un tweet.
"Comment un père illettré peut-il devenir le tuteur d'une femme très éduquée?", s'est par ailleurs interrogé un chroniqueur, Abdallah Al-Alweet, dans le quotidien local Saudi Gazette.
Des militantes notent qu'obtenir l'autorisation d'un tuteur éclairé ne pose pas de problème mais la difficulté, c'est qu'il est tenu de donner son accord par écrit.
"C'est une directive du gouvernement", en vigueur depuis une trentaine d'années, a déploré Mme Sadah.
- Chômage à 33,8% -
Pour des activistes, mettre fin au système de tutelle aidera les Saoudiennes à travailler au moment où le royaume cherche à renforcer l'emploi des femmes.
"Cela ne peut pas se faire avec la moitié de la population paralysée", selon Mme Youssef.
En avril, le vice-prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a annoncé un ambitieux plan, appelé "Vision 2030", pour diversifier l'économie et réduire la dépendance du pétrole.
En vertu du Programme de Transformation nationale qui fixe des objectifs pour la mise en oeuvre de "Vision 2030", la part des femmes sur le marché de l'emploi devrait passer de 23% à 28% en 2020.
Le taux de chômage des femmes saoudiennes s'est encore aggravé l'an dernier à 33,8%, selon des statistiques citées par la firme Jadwa Investment.
En mars 2014, une initiative similaire avait été lancée par des militantes saoudiennes. Elles avaient appelé dans une pétition le Majlis Al-Choura, un Conseil consultatif, à agir pour promulguer un code de statut personnel et prévenir le mariage des mineures, la répudiation et le harcèlement sexuel.
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Tuesday, September 27, 2016

Flaque....

cerveau vide seulement flaque

Iran: manifestation des enseignantes à la retraite



CNRI Femmes – Dans la matinée du 27 septembre 2016, les retraités de l'Education en Iran, dont un nombre considérable de femmes, ont organisé des manifestations dans tout le pays.

Ils protestaient contre les mauvaises conditions de vie et leurs pensions de misère à Téhéran et dans les capitales provinciales.

Le nombre de manifestants dépassait les 2000. Il y a aussi des manifestations dans les provinces de Kermanchah, Ispahan, Zanjan et Kerman.

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Les infirmières protestent en Iran

CNRI Femmes – Le 26 septembre, les infirmières travaillant à la faculté de médecine de Guerach ont organisé une manifestation.
Elles protestent contre leurs bas salaires. La directrice des soins infirmiers a expliqué : Les infirmières protestent parce que leurs salaires sont 1,5 fois plus bas que ceux des régions voisines. Guerach est située la province de Fars dans le sud de l’Iran.
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