CNRI Femmes – Alors que le Mouvement pour la recherche de la justice
lancé par la Résistance iranienne gagne du terrain, les Iraniens
révèlent de plus en plus de détails sur l'ampleur du massacre de 1988 et
les crimes contre l'humanité commis par les mollahs en Iran.
L’Iranienne Soulmaz Ikdar a publié une histoire choquante sur son compte Google+ le 25 novembre 2016, dans laquelle elle parle de la situation des prisonniers et des prisonnières en 1988 :
À l'été 2012, nous sommes allés voir l'ayatollah (Moussavi Ardebili) à Qom avec un groupe de jeunes réformistes. Nous avions à peine commencé de parler quand il nous a remarquées. Il s’est mis à regarder ses mains qui tremblaient vivement.
Avant de poser des questions, il a dit que lorsqu'il présidait la Cour suprême, il avait visité la prison d'Evine avant les exécutions de 1988. Il nous a demandé de ne pas lui poser de questions sur ce qu'il avait vu et entendu, et il a dit qu'il avait instamment demandé à Lajevardi (surnommé le Boucher d'Evine) de déverrouiller une des portes.
A ce moment, ce n'était pas ses mains, mais tout son corps qui tremblait: «Quand la porte s’est ouverte, il y a eu une obscurité absolue pendant quelques instants, puis j'ai vu des yeux, de nombreuses paires d'yeux qui brillaient dans l'obscurité, et Lajevardi a expliqué que c’étaient les enfants de prisonnières qui refusaient de renoncer à leurs opinions (en soutien à l'opposition iranienne).
C’était des enfants qui été nés en prison ou arrêtés en bas-âge avec leurs mères.
Devant notre étonnement, Ardebili a déclaré : « Lajevardi a expliqué qu’ils étaient gardés là pour être lavés et ne soient pas affectés par les détenus.»
Le chef de l’appareil judiciaire iranien a continué: « Ces mains tremblent parce que j'ai fermé les yeux et que je me suis tu ce jour-là. Ce tremblement est ma punition dans ce monde ! »
Nous lui avons demandé pourquoi il était aussi silencieux sur d'autres questions similaires, il a répondu avec encore plus de silence.
Abdul-Karim Moussavi Ardebili, le chef du Conseil judiciaire suprême et de la Cour suprême des mollahs sous Khomeiny, le fondateur du régime clérical, est décédé le 23 novembre 2016 à Téhéran à l'âge de 91 ans. C’était un des mollahs les plus criminels impliqués dans le massacre de 30.000 prisonniers politiques en 1988 en Iran. Il est cité comme ayant déclaré dans un sermon de la prière du vendredi le 5 août 1988, au plus fort des exécutions de masse: « Le pouvoir judiciaire est soumis à une énorme pression de l'opinion publique qui dit: Le procès est clair, le sujet est clair, et le châtiment est clair aussi. On presse le pouvoir judiciaire de répondre pourquoi il tient des procès pour les prisonniers. On le presse de répondre pourquoi il ne les exécute pas tous ensemble ... Vous avez raison, je suis d'accord avec vous pour qu'on ne leur accorde aucune amnistie ... »
http://www.women.ncr-iran.org/fr/
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À l'été 2012, nous sommes allés voir l'ayatollah (Moussavi Ardebili) à Qom avec un groupe de jeunes réformistes. Nous avions à peine commencé de parler quand il nous a remarquées. Il s’est mis à regarder ses mains qui tremblaient vivement.
Avant de poser des questions, il a dit que lorsqu'il présidait la Cour suprême, il avait visité la prison d'Evine avant les exécutions de 1988. Il nous a demandé de ne pas lui poser de questions sur ce qu'il avait vu et entendu, et il a dit qu'il avait instamment demandé à Lajevardi (surnommé le Boucher d'Evine) de déverrouiller une des portes.
A ce moment, ce n'était pas ses mains, mais tout son corps qui tremblait: «Quand la porte s’est ouverte, il y a eu une obscurité absolue pendant quelques instants, puis j'ai vu des yeux, de nombreuses paires d'yeux qui brillaient dans l'obscurité, et Lajevardi a expliqué que c’étaient les enfants de prisonnières qui refusaient de renoncer à leurs opinions (en soutien à l'opposition iranienne).
C’était des enfants qui été nés en prison ou arrêtés en bas-âge avec leurs mères.
Devant notre étonnement, Ardebili a déclaré : « Lajevardi a expliqué qu’ils étaient gardés là pour être lavés et ne soient pas affectés par les détenus.»
Le chef de l’appareil judiciaire iranien a continué: « Ces mains tremblent parce que j'ai fermé les yeux et que je me suis tu ce jour-là. Ce tremblement est ma punition dans ce monde ! »
Nous lui avons demandé pourquoi il était aussi silencieux sur d'autres questions similaires, il a répondu avec encore plus de silence.
Abdul-Karim Moussavi Ardebili, le chef du Conseil judiciaire suprême et de la Cour suprême des mollahs sous Khomeiny, le fondateur du régime clérical, est décédé le 23 novembre 2016 à Téhéran à l'âge de 91 ans. C’était un des mollahs les plus criminels impliqués dans le massacre de 30.000 prisonniers politiques en 1988 en Iran. Il est cité comme ayant déclaré dans un sermon de la prière du vendredi le 5 août 1988, au plus fort des exécutions de masse: « Le pouvoir judiciaire est soumis à une énorme pression de l'opinion publique qui dit: Le procès est clair, le sujet est clair, et le châtiment est clair aussi. On presse le pouvoir judiciaire de répondre pourquoi il tient des procès pour les prisonniers. On le presse de répondre pourquoi il ne les exécute pas tous ensemble ... Vous avez raison, je suis d'accord avec vous pour qu'on ne leur accorde aucune amnistie ... »
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