Monday, October 31, 2016

Des femmes se rassemblent en Iran pour sauver la vie d’un prisonnier d'opinion

CNRI Femmes – Un groupe de défenseurs des droits des prisonniers en Iran et partisans du détenu d’opinion Mohammad Ali Taheri, s’est réuni le 30 octobre 2016 devant le bureau de l'ONU à Téhéran pour réclamer sa libération.
Les forces de sécurité sont intervenues et ont tenté de disperser la foule. Les rassemblements de protestation en faveur de Mohammad Ali Taheri ont commencé la semaine dernière avec un grand nombre de femmes et de jeunes. Ce détenu qui a terminé sa peine et aurait dû être libéré, est maintenu en détention de manière injuste. Il mène sa 16e grève de la faim et a été hospitalisé dans le coma.
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Iran: Pas de soutien du gouvernement aux femmes chefs de famille

CNRI Femmes – Le sous-directeur des services sociaux en Iran a annoncé que plus de 1,3 million de mères isolées ne bénéficient d’aucune aide du gouvernement.
Habibollah Massoudi Farid a ajouté: « À la lumière de la flambée de divorces, il semble que le nombre de jeunes femmes chefs de famille va augmenter à l'avenir. »
(Agence ISNA, 30 octobre 2016)
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Iran : 69 magasins de vêtements de femmes fermés par la police à Téhéran

CNRI Femmes – Le vice-procureur de la capitale iranienne a déclaré que 69 magasins de vêtements ont été scellés dans la capitale.
Amir Ghotbi a précisé que 288 entreprises en infraction avaient été identifiées. 130 de ces entreprises ont enlevé leur insigne et les propriétaires de 158 autres magasins ont reçu des avertissements.
Le régime iranien a lancé une campagne pour fermer et sanctionner les entreprises de vêtements pour femmes qui ne respectent pas le code vestimentaire obligatoire. Ces fermetures sont en ligne avec la politique de pression sur les femmes pour leur imposer le voile obligatoire.
(Site Ettelaat, 30 octobre 2016)
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Iran: les écolières de Malekabad étudient dans une cabane au milieu du désert

CNRI Femmes – Les écolières du village de Malekabad, dans le sud de l'Iran, vont à l'école dans des conditions difficiles.
Quarante élèves de six niveaux ne bénéficient pas d’école avec un minimum d’espace et d’équipement depuis 15 ans.
Les écolières n’ont pas suffisamment de bancs pour s’asseoir et certaines sont assises sur des des pierres au milieu du désert. Chaque jour, les élèves portent leur tableau noir sur une longue distance dans la cabane où ils étudient.
(Site Mashreq – 29 octobre 2016)
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Une sportive indienne boycotte le championnat de tir en Iran

CNRI Femmes - Heena Sidhu, championne olympique indienne, a décidé de boycotter le championnat de tir asiatique qui se tiendra en décembre à Téhéran pour protester contre le port obligatoire du Hijab par le régime.
Heena a expliqué que forer les sporifs et les spectatrices à porter le voile est contraire à l'esprit d'un sport et que pour cette raison qu'elle préférait ne pas prendre part au tournoi.
Le régime iranien a affiché un avis sur le site officiel du championnat d'Asie que les femmes participantes sont tenus de respecter le «Hijab islamique».
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Iran: La famille d’une prisonnière politique menacée par le régime

CNRI Femmes –Les agents du ministère du Renseignement ont menacé la famille de la prisonnière politique Zeinab Jalalian au téléphone pour lui dire qu'elle n’est pas autorisés à informer les médias sur la santé de Zeinab.
Les menaces ont été faites à la suite du communiqué d'Amnesty International le 19 octobre 2016 sur la condition physique désastreuse de Zeinab Jalalian en prison et a privation de soins médicaux nécessaire.
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Iran: Le destin d'une jeune femme kurde en question
CNRI Femmes - La famille d'une jeune femme kurde, Parastou Hajian, a exprimé son inquiétude sur le sort de sa fille.
Parastou Hajian, étudiante, a été arrêté le 14 septembre 2016, et elle est détenue depuis par les services du renseignement. Elle n'a aucun contact avec sa famille.
Ses chefs d’inculpation ne sont pas connus.
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Iran: La discrimination institutionnalisée contre les femmes - rapport de l'ONU

CNRI Femmes - Le rapport final de Ahmed Shaheed, Rapporteur spécial sur la situation des droits humains en Iran, a été présenté au troisième comité de l’Assemblée générale le 28 octobre 2016, par Elisabeth da Costa. Le rapport indique que le droit à la vie est gravement violé en Iran et au cours de la période pendant laquelle le rapport a été préparé deux femmes ont reçu des peines de lapidation.
Le rapport a également noté des violations du droit à la liberté d'expression, la discrimination contre les femmes et les filles, la violation des droits des enfants, et l'arrestation et l'interrogatoire des journalistes comme un certain nombre d'exemples de violations des droits humains en Iran. Le rapport souligne également les lois, la politique et les mesures du régime institutionnalisent la discrimination contre les femmes.
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Sunday, October 30, 2016

Iran: Les enseignantes du préscolaire protestent dans le Mazandaran

CNRI Femmes – Un groupe d'enseignantes du préscolaire de diverses villes de Mazandaran, dans le l’Iran, se sont rassemblées devant le gouvernorat de province, le 27 octobre, pour réclamer leurs salaires.
Elles exigeaient aussi la mise en œuvre de la loi sur l'emploi des enseignantes. Elles ont fustigé les représentants du pouvoir qui ne tiennent pas leurs promesses.
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Iran: Les enseignantes du préscolaire protestent dans le Mazandaran

CNRI Femmes – Un groupe d'enseignantes du préscolaire de diverses villes de Mazandaran, dans le l’Iran, se sont rassemblées devant le gouvernorat de province, le 27 octobre, pour réclamer leurs salaires.
Elles exigeaient aussi la mise en œuvre de la loi sur l'emploi des enseignantes. Elles ont fustigé les représentants du pouvoir qui ne tiennent pas leurs promesses.
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Le taux de participation économique des Iraniennes parmi les plus bas du monde

CNRI Femmes – L'adjointe de Rohani pour les affaires féminines et familiales a admis que l'Iran se classe au plus bas en matière de participation économique des femmes.
Lors d'une réunion d'experts tenue dans la province de Yazd, au centre de l’Iran, Chahinedokht Molaverdi a cité le dernier rapport du Forum économique mondial sur les disparités hommes/femmes pour déclarer que l'Iran se classe 139e sur 144 pays.
Elle a ajouté: « Il n'y a que 18 pays au monde où les maris sont autorisés à empêcher leurs femmes de travailler, et l'Iran en fait partie. »
(Site Sarkhat, 28 octobre 2016)
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Deux femmes Yazidi remportent le Prix Sakharov du Parlement européen

CNRI Femmes – Le Prix Sakharov des droits humains du Parlement européen a été attribué cette année à deux femmes yazidies irakiennes qui avaient été prises en otage par Daech.
Nadia Murad, 21 ans, avait été capturée en août 201, et utilisée comme esclave sexuelle. Elle a réussi à s’échapper. Elle vit désormais en Allemagne.
Nadia Murad a témoigné devant le Conseil de sécurité des Nations unies sur la manière dont Daech l’avait traitée. Elle a dit avoir été tellement violée par les tueurs du groupe terroriste de Daech qu’elle en perdait connaissance. Plusieurs de ses frères ont été tués par Daech.
Lamiya Haji Bashar est une autre jeune irakienne qui a essayé plusieurs fois de s’échapper de sa captivité. Elle a réussi à le faire à la cinquième reprises en partant avec deux autres femmes. Ils ont couru dans un terrain miné où elle a été gravement blessée au visage et a perdu un œil. Ses deux compagnes d’infortune y ont perdu la vie.
Le Prix Sakharov, doté de 50.000 euros, sera remis aux lauréates le 14 décembre 2016.
(Site Deutsche Welle, le 27 octobre 2016)
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Thursday, October 27, 2016

Iran: La courageuse prisonnière politique Maryam Akbari Monfared privée de visites

CNRI Femmes - Un responsable du parquet de Téhéran en Iran a réagi à la plainte déposée par la très courageuse prisonnière politique Maryam Akbari Monfared qui exige une enquête sur l’exécution de sa sœur et de son frère durant le massacre de l’été 1988.
« Le dépôt d’une telle plainte n’aura aucun résultat et ne servira à rien, cela ne pourra que rendre les conditions de la prisonnière plus difficile, et l’empêcher d’avoir une permission de sortie ou une libération. »
Ce responsable du parquet a également ajouté que les visites de Mme Akbari avec son mari et ses enfants avaient été interdites sur ordres de ses « supérieurs ».
Alors que le pouvoir judiciaire iranien n'a pas officiellement réagi à cette plainte, ce responsable a dit à la famille Akbari : « Qu'est-ce qu'elle veut savoir en déposant cette plainte ? Ceux qui ont exécuté sa sœur et ses frères sont soit déjà morts, soit vieux. Quant à sa sœur et ses frères, ils sont probablement enterrés au (cimetière) de Khavaran. »
Aucun responsable n'a jamais confirmé l'existence de fosses communes ni l'enterrement des victimes des exécutions de 1988 au cimetière de Khavaran de Téhéran. Ils ont toujours dit aux familles que les corps de leurs enfants n’étaient pas là.
La plainte de Maryam Akbari Monfared a été déposée auprès du Bureau du Procureur de Téhéran le 15 octobre 2016, pour enquêter sur les raisons et les circonstances de l'exécution de sa sœur et de ses trois frères dans les années 1980 et le massacre de 1988.
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Iran: une manifestation de défense des droits des prisonniers dispersée dans la violence

CNRI Femmes – La police en Iran a empêché un rassemblement de jeunes et de femmes, le 27 octobre, devant de l'hôpital Baghiyatollah de Téhéran. Ils voulaient demander la libération du prisonnier d'opinion Mohammad Ali Taheri qui a terminé depuis longtemps sa peine.
Selon des témoins, des dizaines de fourgons de police, un grand nombre de motos des unités spéciales et des centaines d’agents anti-émeute et en civil grouillaient sur l’avenue Molla-Sadra.
Pour contrer les femmes et les jeunes filles qui participaient à cette protestation, des agents femmes en civil ont également été déployées.
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Iran: saisie de milliers de vêtements féminin « non conformes » à Ispahan

CNRI Femmes - Le régime iranien continue obstinément à restreindre le droit des femmes de choisir librement leurs vêtements.
Le directeur de l’inspection et de la surveillance des entreprises à Ispahan a annoncé avoir fait saisir 580 manteaux de femme ouvert devant d’une valeur de 300 millions de rials de (env. 85000 $) dans les boutiques de la ville.
Javad Mohammadi a ajouté: « La police a découvert dans des lieux publics 580 modèles différents de manteaux ouverts devant portant des inscriptions anglaises anti-culturelles d'une valeur de 300 millions de rials. Elle a également saisi quelque 2000 vêtements de contrebande fabriqués à l'étranger d'une valeur de 70 millions de rials. »
Mohammadi a ajouté que les contrevenants avaient été déférés devant la justice.
(Agence Mehr du 26 octobre 2016)
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Wednesday, October 26, 2016

Une fillette de trois ans abattue par les forces de sécurité en Iran

CNRI Femmes – Raghad Sawari , une fillette de trois ans, a été tuée par un tir des forces de sécurité dans le quartier Kouy-e d’Ahwaz dans le sud-ouest de l’Iran. La tragédie s’est déroulée dans la soirée du 24 octobre. La mère de la fillette a également été grièvement blessée.
Une source proche de la famille a déclaré aux médias que les forces de sécurité ont tiré sur la voiture de la famille depuis leur propre véhicule. La fillette est morte sur le coup, mais sa mère est actuellement à l’hôpital Golestan d’Ahwaz.
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Iran: Au moins trois femmes arrêtées à Téhéran démonstration

CNRI Femmes - Les personnes arrêtées lors de la manifestation de Téhéran pour la libération du prisonnier d'opinion Mohammad Ali Taheri ont été transférées dans les prisons de Fachafouyeh et Qarchak le 25 octobre 2016.
Trois des femmes arrêtées ont été identifiées comme étant Baharak Azarnia, Zahra Shafi’i et Nahid Babazadeh. Avant d'être transférés à Fachafouyeh, les détenus ont été interrogés à la prison d'Evine.
Les manifestants, en majorité des femmes, ont manifesté cinq jours consécutifs devant l’hôpital Baghiyatollah de Téhéran pour exiger la libération immédiate de M. Taheri.
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Une prisonnière politique incarcérée depuis 80 mois en Iran

La prisonnière politique Maryam Akbari Monfared est en prison depuis plus de 80 mois sans un seul jour de permission de sortie.
Le mari de Mme Akbari, Hassan Jaafari a dit qu'il avait déposé 1,15 milliards de tomans en caution, mais que les autorités pénitentiaires empêchent sa femme de sortir en permission.
Maryam Akbari Monfared, mère de trois enfants, a été arrêtée deux jours après le grand soulèvement du 27 décembre 2009 qui était sur le point de renverser le régime.
Elle a été condamnée à 15 ans de prison sur l'accusation de guerre contre Dieu. Cela fait six ans et dix mois qu’elle n'a pas obtenue de sortie, ne serait-ce qu’une seule journée.
Mme Akbari Monfared a envoyé une lettre le 17 octobre 2016, demandant justice et une enquête sur le cas de sa sœur et de ses trois frères exécutés dans les années 1980 par le régime des mollahs.
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Iran: La pauvreté est une catastrophe qui pousse les femmes à vendre leurs enfants à naître

CNRI Femmes – « En raison de mauvaises conditions de prise en charge, un enfant est mis en vente (20 jours avant sa naissance) » en Iran.
L'annonce choquante a été affichée dans une station de bus de l’avenue Azadi de Téhéran.
L’agence BORNA écrit le 25 octobre : « L'enfant naitra dans en 20 jours, mais sa mère ne prépare pas la naissance de son enfant, plutôt elle veut le vendre à l'avance. C’est le sort des enfants nés de femmes pauvres qui dorment dans des cartons dans les rues.
« Les femmes SDF vont dans les hôpitaux du sud et du centre de Téhéran pour donner naissance à leurs bébés. Elles les vendent généralement pour 100 ou 200 mille tomans après leur naissance.
« L'adjoint de Rohani pour les femmes et les affaires familiales avait annoncé que le nombre de futurs bébés vendus a été à la hausse.
« Il n'y a pas de chiffre précis, mais le nombre est assez grand pour faire la une des réseaux sociaux."
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Tuesday, October 25, 2016

L’épouse d’un prisonnier politique arrêtée avec violence en Iran

CNRI Femmes – Les forces de sécurité en Iran ont lancé un raid violent sur le domicile de la militante des droits humains Golrokh Ebrahimi Iraï dans l'après-midi du 24 octobre 2016.
Les agents ont fait irruption en brisant la porte d'entrée et ont arrêté Mme Iraï sans le moindre mandat. Ils l'ont ensuite emmenée à la prison d'Evine pour commencer sa peine de prison de six ans.
Mme Iraï avait été arrêtée le 6 septembre 2014, avec son mari, le militant des droits humains Arash Sadeghi, et deux autres militants des droits, par les services de renseignement des gardiens de la révolution.
Elle a été détenue trois semaines au à Evine et finalement libérée le 27 septembre 2014, après le dépôt d'une caution de 80 millions de tomans pour ses activités sur Facebook.
Par la suite, elle a été jugée par contumace et condamnée à six ans de prison sans avoir eu la possibilité de se défendre. Elle a été accusée d’outrage au sacré et de propagande contre l'État.
Son mari a été condamné à un total de 19 ans de prison.
Amnesty International a publié une déclaration le 24 octobre 2016, demandant aux autorités iraniennes de la libérer immédiatement et sans condition. Golrokh Ebrahimi Iraï, écrit Amnesty, est la dernière jeune écrivaine et militante à avoir été happée par la répression de l’expression artistique en Iran. Son emprisonnement pour avoir exprimé pacifiquement son opposition à la lapidation est une terrible injustice et une agression scandaleuse de la liberté d'expression. C’est également un choc et un soutien profondément troublant de la peine cruelle et inhumaine de la lapidation.
Amnesty conclut qu’au lieu d’intimider et d’emprisonner les voix critiques, les autorités devraient abolir ce châtiment cruel une fois pour toutes.
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Cinq jours de manifestations de femmes en Iran

CNRI Femmes – La cinquième journée de manifestation de femmes et des défenseurs des droits des prisonniers s’est déroulé dans la capitale iranienne devant l’hôpital Baghiatollah de Téhéran.
Les manifestants exigent la liberté du prisonnier d'opinion Mohammad Ali Taheri.
Les forces de sécurité ont chargé la foule et procédé à des arrestations violentes. Dès les premières heures, les agents ont pris des photos et des films du rassemblement. Les forces spéciales sont intervenues et une unité de motards a attaqué les manifestants, dont une majorité de femmes, à coups de matraques et de gaz au poivre. De nombreux participants ont dû être transportés dans des centres médicaux.
Mohammad Ali Taheri est le fondateur d’un groupe ésotérique Il a été arrêté en mai 2011 et condamné à cinq ans de prison, 74 coups de fouet et une amende 900 millions de tomans. La justice des mollahs a refusé de le libérer M. Taheri à la fin de sa peine et lui a forgé de nouvelles accusations. M. Taheri a commencé sa 16e grève de la faim le 28 septembre. Dans le coma, il a été transféré à l’hôpital Baghiatollah devant lequel se déroulent les protestations.
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Iran: le corps d’une jeune femme sans vie découvert à l'université d’Oroumieh

CNRI Femmes – Le corps sans vie d'une étudiante kurde a été découvert sur le campus de l'université d’Oroumieh, dans le nord-ouest de l'Iran, le 23 octobre 2016.
La direction de l'université a publié un communiqué indiquant que la mort de Parissa Ershadfar, étudiante en troisième année de génie électrique et d'électronique, avait été provoquée par une overdose.
Cependant les amis de Parissa assurent que sa mort n’est pas liée à la consommation de drogue ni au suicide.
Les étudiants d’Oroumieh sont indignés par la mort de leur camarade et estiment qu’il s’agit d’une mort suspecte.
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Monday, October 24, 2016

Des femmes battues et arrêtées lors d’une manifestation en Iran

CNRI Femmes – Des informations récentes indiquent que des femmes ont été battues et arrêtées dans une manifestation pour exiger la liberté d’un prisonnier politique.
Les forces de sécurité ont chargé la protestation, faisant de nombreux blessés et procédant à des arrestations, y compris de femmes. Au moins 15 personnes ont été interpellées.
Selon des témoins, les forces de sécurité ont frappé une femme sur la tête à coups de matraques, et arrêté son enfant.
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Carolin Emcke reçoit le Prix de la Paix des libraires allemands

CNRI Femmes – La journaliste allemande et auteure Carolin Emcke a souvent écrit sur les zones de guerre et les régions en crise. Elle a reçu le prestigieux Prix de la Paix de cette année.
Le Prix de la Paix 2016 du Livre du commerce allemand a été remis à la journaliste et auteure Carolin Emcke à la fin de la Foire du livre de Francfort le 23 octobre.
« Dans sa manière très personnelle et vulnérable, elle se place régulièrement dans des situations dangereuses pour illustrer- en particulier dans ses essais et des articles depuis les zones de guerre - comment la violence, la haine et le silence peuvent changer les gens.
«Le travail de Carolin Emcke est devenu un modèle pour la conduite et l'action sociale à une époque où les conflits politiques, religieux et culturels ne laissent souvent pas de place au dialogue."
Von den Kriegen (De la Guerre) est une collection de lettres d’Emcke aux amis des zones de guerre
Né en 1967 à Mülheim, dans la région de la Ruhr, Carolin Emcke a étudié la philosophie et a écrit sa thèse sur « l'identité collective."
Elle vit maintenant à Berlin comme auteure indépendant. Dans ses essais et ses articles, Emcke a écrits sur l'Afghanistan, le Pakistan, l'Irak et la bande de Gaza.
Emcke a également travaillé comme rédactrice en chef du magazine Der Spiegel. Elle a été un auteur indépendant du quotidien Die Zeit, et a écrit une chronique hebdomadaire pour le Süddeutsche Zeitung.
Lauréate d'un certain nombre de prix et distinctions, Emcke est l'auteur de livres comme "Kollektive Identitäten - sozialphilosophische Grundlagen" (Les identités collectives - Sociophilosophical Basics, Francfort, 2000) et "Echoes of Violence - Lettres d'un journaliste de guerre» (Princeton University Press, 2007). Son dernier livre "Gegen den Hass" (contre la haine) doit sortir en octobre 2016.
Décerné depuis 1950, le Prix de la Paix des libraires allemands va aux personnes - principalement des auteurs, des philosophes et des scientifiques en Allemagne et à l'étranger – « qui apportent une contribution exceptionnelle à la réalisation de l'idéal de la paix par leur activité dans les domaines de la littérature, de la science et art."
Le prix est doté de 25.000 euros (27.200 $).
(Deutsche Welle.com - le 21 octobre 2016)
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Sunday, October 23, 2016

Iran: Les femmes déclarent un soutien pour les enseignants Union SG, militant syndical

CNRI Femmes – Un groupe d'enseignants femme a déclaré leur soutien le 22 Octobre, 2016, pour le Secrétaire Général de l'Union des entreprises Les enseignants de l'Iran, Ismail Abdi, et militant syndical Mahmoud Beheshti Langroudi, qui ont tous deux récemment reçu des peines de prison. Les enseignants ont exigé la justice et la liberté d'action pour les militants.
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Iran: femme Bahaii dit de pression sur son enfant

CNRI Femmes –Azita Rafizadeh, une femme Bahaii, qui a été emprisonné à Evin pour enseigner dans un collège Bahaii, a envoyé une lettre pour se plaindre de la situation de sa famille.
Mme Rafizadeh a un enfant de six ans. Son mari, Payman Koushk Baghi, a été emprisonné en même temps avec elle sur la même charge. Dans un premier temps, il avait été emprisonné à Evin, mais dernièrement, il a été transféré à la prison de Rajaiishahr. Mme Rafizadeh a dit que son enfant ne peut plus rendre visite à ses deux parents en même temps.
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Junko Tabei, première femme à gravir l'Everest, meurt à 77

alpiniste japonais Junko Tabei, la première femme à escalader le mont Everest est mort, le 20 Octobre, 2016, à 77 ans.
Elle a consacré sa vie adulte à des pics d'échelle, de gravir les plus hautes montagnes dans plus de 70 pays.
Sa philosophie était de vivre la vie au maximum.
Pour ce faire nécessaire stéréotypes défiant, et un mari de soutien, dans un pays qui pensait que la place de la femme était à la maison. Elle a fondé les Dames d'escalade du Club en 1969 avec le slogan «Allons dans une expédition outre-mer par nous-mêmes», et a atteint le sommet de l'Everest le 16 mai 1975, en tant que chef du parti d'escalade d'une équipe japonaise entièrement féminine.
En 1992, elle est devenue la première femme à compléter les «sept sommets», atteindre les plus hauts sommets des sept continents.
Tabei est mort d'un cancer à un hôpital en dehors de Tokyo, les médias japonais a rapporté samedi.
Elle a continué à grimper même après avoir été diagnostiqué avec un cancer il y a quatre ans, le radiodiffuseur public japonais NHK. Son but était de gravir la plus haute montagne dans tous les plus de 190 pays du monde. Elle est tombée à court, mais coché quatre plus récemment, en 2015, selon son site Web, au Niger, au Luxembourg, en Belgique et Oman. (Associated Press - le 22 Octobre, 2016)
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Saturday, October 22, 2016

زينب جلاليان را فراموش نكنيد!!!

نويسنده : احسان فتاحي
زینب جلالیان در زندان سلامتی خود را به دلیل شکنجه‌های شدید پس از دستگیری از دست داده است و در خطر از دست دادن کامل بینایی خود به‌سر می‌برد. علاوه براین زینب در زندان به عفونت شدید روده و خونریزی داخلی هم دچار شده است، و به درمان فوری نیاز دارد. خانواده جلالیان تأکید دارند که مشکل بینایی زینب جلالیان پس از شکنجه آغاز شده است.
دادگاه رسیدگی به اتهامات زینب جلالیان، همچون بسیاری از زندانیان سیاسی پشت درهای بسته و بدون حضور وکیل مدافع برگزار شده و تنها چند دقیقه به طول انجامیده است. اتهامات وارد شده به زینب جلالیان از سوی وی پذیرفته نشده است، او هیچگاه فعالیت مسلحانه نداشته و در زمان دستگیری هم مسلح نبوده است، هواداری‌اش از پ ک ک به صورت فعالیت در حوزه زنان و همکاری‌اش با پژاک نیز در زمینه‌های آموزشی، مددکاری و زنان بوده است. لذا دادگاه بر اساس اتهامات غیرواقعی چنین حکم سنگین و غیر عادلانه ای را برای زینب صادر کرده است.
همچنين طبق تحقیقات «عدالت برای ایران» و «جبران» درباره پرونده زینب جلالیان حاکی از این است که طی پروسه بازداشت، بازجویی، محاکمه و اجرای حکم این زندانی سیاسی علاوه بر نقض حقوق بشر و تعهدات بین‌المللی ایران، قوانین داخلی ایران نیز به صراحت نادیده گرفته شده‌اند. بازداشت خودسرانه و خشونت‌آمیز، اعمال شکنجه برای اعتراف به اتهامات، نداشتن دسترسی لازم و کافی به وکیل و مشاور حقوقی، محاکمه غیرمنصفانه، ممانعت از تماس آزادانه با خانواده و عدم دسترسی به خدمات درمانی ضروری از جمله موارد نقض حقوق بشر در این پرونده است. با وجود اين كه داشتن وکیل مدافع و دادرسی عادلانه حق هر متهمی است. لذا احکام صادر شده در دادگاه‌هایی که بدون داشتن وکیل مدافع برگزار شده و یا می‌شود، مغایر با موازین بین‌المللی مورد تعهد جمهوری اسلامی ایران است. ما همچنین حکم حبس‌ابد برای زینب جلالیان زندانی سیاسی کرد ایرانی را به شدت محکوم می‌کنیم و خواهان برخورداری وی از حق مرخصی و مداوای فوری و آزادی وی هستیم.” «زینب جلالیان» نزدیک به ١٠ سال است که در زندان به سر می‌برد و تاکنون از حق مرخصی برخوردار نبوده و این در حالی است که گفته شده: “چشم دیگر زینب هم روز به‌ روز کم‌سوتر می‌شد، بینایی خود را از دست داده و این زندانی سیاسی در حال حاضر از دست کامل بینایی خود می باشد .”
لذا ما با حمایت از خواسته‌های حقوقی و قانونی بانو زينب جلاليان از تمامی سازمان‌ها و نهادهای مدافع حقوق بشر، رسانه‌های جمعی، فعالان مدنی و سیاسی؛ خواستار واکنش مناسب و اقدام فوری نسبت به وضعیت خطرناک جسمي و اقدام هرچه سریعتر برای دخالت در امر مداوا و بهبودی چشم هاي زينب هستیم. ما امیدوار هستیم همگان نسبت به بیانیه جهانی حقوق بشر، کنوانسیون‌ها و پروتکل‌های الحاقی آن مسئولانه رفتار کرده و با پرهیز کردن از بی‌عملی و سکوت اختیار کردن‌های مصلحتی، هدف والای انسانی دفاع از حقوق بشر را بدون تبعیض عملی کنند. ﺩﺭ ﭘﺎﯾﺎﻥ ﺍﺯ ﺗﻤﺎﻣﯽ ﻭﺟﺪﺍﻥ ﻫﺎﯼ ﺑﯿﺪﺍﺭ ﺩﺭﺧﻮﺍﺳﺖ ﻣﯽ ﮐﻨﻢ ﮐﻪ ﻫﻤﻪ ﺗﻼﺵ ﺧﻮﺩ ﺭﺍ ﺑﻪ ﮐﺎﺭ ﮔﯿﺮﻧﺪ ﺗﺎ زينب و ﻫﻤﻪ ﯼ ﺯﻧﺪﺍﻧیان ﻋﻘﯿﺪﺗﯽ ﺳﯿﺎﺳﯽ ﮐﻪ ﺧﻮﺍﺳﺘﺎﺭ ﺗﺤﻘﻖ ﺧﻮﺍﺳﺘﻪ ﻫﺎﯼ ﻣﺸﺮﻭﻉ ﺧﻮﺩ ﻫﺴﺘﻨﺪ، ﺁﺯﺍﺩ ﮔﺮﺩﻧﺪ ﻭ این مهم حتما با تلاش ما محقق خواهد شد..” ١آبان95


Une prisonnière politique kurde à risque de devenir aveugle en Iran prévient Amnesty

CNRI femmes – Amnesty International a publié un communiqué sur la situation d'une prisonnière politique kurde en Iran. Zeinab Jalalian à qui on refuse un traitement médical, risque de perdre la vue en prison.
Dans son communiqué du 19 octobre, Amnesty International écrit que les autorités ont refusé de lui donner accès à un ophtalmologue et d'autoriser son hospitalisation à l'extérieur pour se faire opérer des yeux de toute urgence; elles ne lui ont donné que on collyre. Elles ont également refusé ses demandes répétées de permission de sortie médicales.
Selon son avocat, certaines de ses demandes ont été rejetées d'emblée tandis que d'autres ont été acceptées à la condition qu'elle enregistre sur bande vidéo des «aveux».
A une occasion, elle affirme que les autorités de la prison lui ont dit qu'elle devait passer un test de virginité avant de lui permettre de recevoir un traitement médical.
Amnesty International note que la privation de traitement médical entraînant des douleurs ou des souffrances aiguës afin d'obtenir des « confessions » forcées équivaut à de la torture en vertu du droit international.
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Iran : un an de planification pour imposer le Hijab aux étudiantes

CNRI femmes – De nouvelles restrictions vont être imposées aux étudiantes de l'école Jondi-Shapour des sciences médicales d’Ahwaz dansle sud-ouest de l’Iran. Ces mesures s’inscrivent dans le cadre du code vestimentaire obligatoire imposé aux femmes par le régime des mollahs.
L'annonce a été faite par le doyen culturel, Farhad Hamzehloui, dans une interview avec l'agence officielle Isna le 21 octobre, tandis qu’il parlait de la planifier cette mesure sur un an.
Hamzehloui a expliqué qu’il y aura des réunions bihebdomadaires sur le voile où les autorités concernées discuteront de nouvelles mesures.
Le Conseil de la Promotion de la Vertu et de la prohibition du vice, chargé de réprimer les étudiantes, sera également activement présent dans ce plan.
Ahwaz est la capitale de la province pétrolière du Khouzistan.
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Une prisonnière meurt d'une crise cardiaque en Iran

CNRI femmes – Une femme emprisonnée a perdu la vie après une crise cardiaque à la prison centrale d’Oroumieh dans le nord-ouest de l’Iran.
Sedigheh Jaafari, 64 ans, était dans le couloir de la mort, mais a perdu la vie le 21 octobre 2016. Les conditions carcérales en Iran sont épouvantables. Déjà dans cette prison, une jeune prisonnière enceinte avait perdu son bébé en raison du choc subi à cause de l’exécution de sa co-détenue.
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Toutes les activités de mannequinat seront interdites en Iran

CNRI femmes – Le secrétaire du groupe de travail de la mode a officiellement annoncé que toutes les formes d'activités de mode et de mannequinat vont être interdites en Iran.
Dans une interview avec l’agence officielle Fars, Hamid Ghobadi a déclaré : « Nous avons annulé les règlements de mannequinat et ces activités ne seront plus admises dans le pays. »
(Site Baztab, 21 octobre 2016)
http://www.women.ncr-iran.org/fr/

Friday, October 21, 2016

Les enseignantes du préscolaire manifestent en Iran

CNRI femmes – Des dizaines d'enseignantes du préscolaire de la province de Golestan, dans le nord de l’Iran ont manifesté le 20 octobre devant le gouvernorat de province.
Elles ont exigé la mise en œuvre de la nouvelle loi sur l'emploi. À l'heure actuelle, il y a plus de 700 enseignantes du préscolaire dans la province du Golestan qui font face à de nombreux problèmes et restent dans une situation indéterminée.
Les enseignantes du préscolaire ont donné une semaine au gouvernement pour résoudre les problèmes avant de relancer leurs manifestations.
http://www.women.ncr-iran.org/fr/

Les femmes protestent contre la détention injuste d’un prisonnier d'opinion en Iran

CNRI femmes –Les partisans du prisonnier d'opinion Mohammad Ali Taheri en Iran ont organisé une manifestation le 20 octobre, contre son maintien en détention, malgré la fin de sa peine de prison.
Les manifestants, pour la plupart des femmes, ont demandé la libération immédiate de M. Taheri.
Le 19 octobre, un rassemblement de protestation similaire avait eu lieu devant l'hôpital Baghiatollah à Téhéran. Des agents en civil avaient fouillé et interrogé toutes les personnes qui entraient dans l'hôpital.
http://www.women.ncr-iran.org/fr/

Iran: Troisième journée de protestation des étudiantes à Nichapour

CNRI femmes – Les étudiantes de l'université de Nichapour dans le nord-est de l'Iran ont manifesté pour la troisième journée consécutive contre le chaos qui règne dans leur résidence universitaire et l’augmentation des frais d’inscription.
Elles ont signé une lettre critiquant les autorités pour ne pas répondre à leurs demandes et les ont exhortées à prendre des mesures rapides.
(Agence ISNA, 19 octobre 2016)
http://www.women.ncr-iran.org/fr/

Un rapport de l’ONU dénonce les discriminations systématiques contre les femmes en Iran

CNRI femmes – Le Rapporteur spécial de l'ONU sur la situation des droits humains en Iran a présenté son dernier rapport au Troisième comité de l'Assemblée générale des Nations Unies le 19 octobre 2016.
M. Ahmed Shaheed déplore dans son rapport le rejet par le régime iranien des « recommandations exhortant le gouvernement à envisager de ratifier la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes, à reconsidérer les dispositions du Code pénal islamique qui sont discriminatoires à l'égard des femmes et à criminaliser la violence domestique, y compris le viol conjugal. »
M. Shaheed a également souligné le fait que « le pays se classe en bas de son groupe de revenus en termes de participation économique et autonomie politique des femmes. Le 11 avril 2015, le ministre du Travail, des Coopératives et de la protection sociale, Ali Rabi’i, a noté que le chômage des femmes en République islamique d'Iran est deux fois plus élevé que le chômage des hommes et que les femmes ont migré dans le secteur des services saisonniers. Le pays reste également dans le bas des 142 pays en matière d'égalité globale pour les femmes. »
Notant le déploiement par le régime iranien de 7000 agents en civil de la « police morale » pour faire respecter le port du hijab et le «comportement islamique adéquat », M. Shaheed a ajouté : « La loi [adoptée le 22 avril 2015], intitulée « Plan de protection de ceux qui promeuvent la vertu et prohibent le vice », appelle à la création d'un bureau, pris en charge par les agences opérant sous le commandement du guide suprême. Dans sa réponse, le gouvernement défend les actions mentionnées ci-dessus, en notant que « le voile est une question morale pour maintenir la sécurité publique » et que la promotion de la vertu et la prévention du vice est la responsabilité de tous les musulmans, quel que soit le sexe des délinquants. »
Dans ses conclusions, M. Shaheed écrit : « Les dispositions du code pénal continuent de violer les obligations internationales du pays en criminalisant l'exercice pacifique des droits fondamentaux ou d'autres actes qui ne sont pas reconnus comme des crimes relevant du droit international. Le code continue également à générer des discriminations à l'égard des filles, des femmes et des minorités religieuses. En outre, ceux qui violent les droits nationaux et internationaux continuent de jouir de l'impunité dans une atmosphère qui justifie les violations graves des droits humains commises par certains responsables de la République islamique d'Iran, y compris les membres de la magistrature. »
Le mandat de M. Shaheed se termine à la fin de 2016. Il sera remplacé par une défenseure des droits humains du Pakistan, Mme Asma Jahangir.
Un rapport de l’ONU dénonce les discriminations systématiques contre les femmes en Iran
CNRI femmes – Le Rapporteur spécial de l'ONU sur la situation des droits humains en Iran a présenté son dernier rapport au Troisième comité de l'Assemblée générale des Nations Unies le 19 octobre 2016.
M. Ahmed Shaheed déplore dans son rapport le rejet par le régime iranien des « recommandations exhortant le gouvernement à envisager de ratifier la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes, à reconsidérer les dispositions du Code pénal islamique qui sont discriminatoires à l'égard des femmes et à criminaliser la violence domestique, y compris le viol conjugal. »
M. Shaheed a également souligné le fait que « le pays se classe en bas de son groupe de revenus en termes de participation économique et autonomie politique des femmes. Le 11 avril 2015, le ministre du Travail, des Coopératives et de la protection sociale, Ali Rabi’i, a noté que le chômage des femmes en République islamique d'Iran est deux fois plus élevé que le chômage des hommes et que les femmes ont migré dans le secteur des services saisonniers. Le pays reste également dans le bas des 142 pays en matière d'égalité globale pour les femmes. »
Notant le déploiement par le régime iranien de 7000 agents en civil de la « police morale » pour faire respecter le port du hijab et le «comportement islamique adéquat », M. Shaheed a ajouté : « La loi [adoptée le 22 avril 2015], intitulée « Plan de protection de ceux qui promeuvent la vertu et prohibent le vice », appelle à la création d'un bureau, pris en charge par les agences opérant sous le commandement du guide suprême. Dans sa réponse, le gouvernement défend les actions mentionnées ci-dessus, en notant que « le voile est une question morale pour maintenir la sécurité publique » et que la promotion de la vertu et la prévention du vice est la responsabilité de tous les musulmans, quel que soit le sexe des délinquants. »
Dans ses conclusions, M. Shaheed écrit : « Les dispositions du code pénal continuent de violer les obligations internationales du pays en criminalisant l'exercice pacifique des droits fondamentaux ou d'autres actes qui ne sont pas reconnus comme des crimes relevant du droit international. Le code continue également à générer des discriminations à l'égard des filles, des femmes et des minorités religieuses. En outre, ceux qui violent les droits nationaux et internationaux continuent de jouir de l'impunité dans une atmosphère qui justifie les violations graves des droits humains commises par certains responsables de la République islamique d'Iran, y compris les membres de la magistrature. »
Le mandat de M. Shaheed se termine à la fin de 2016. Il sera remplacé par une défenseure des droits humains du Pakistan, Mme Asma Jahangir.
Un rapport de l’ONU dénonce les discriminations systématiques contre les femmes en Iran
CNRI femmes – Le Rapporteur spécial de l'ONU sur la situation des droits humains en Iran a présenté son dernier rapport au Troisième comité de l'Assemblée générale des Nations Unies le 19 octobre 2016.
M. Ahmed Shaheed déplore dans son rapport le rejet par le régime iranien des « recommandations exhortant le gouvernement à envisager de ratifier la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes, à reconsidérer les dispositions du Code pénal islamique qui sont discriminatoires à l'égard des femmes et à criminaliser la violence domestique, y compris le viol conjugal. »
M. Shaheed a également souligné le fait que « le pays se classe en bas de son groupe de revenus en termes de participation économique et autonomie politique des femmes. Le 11 avril 2015, le ministre du Travail, des Coopératives et de la protection sociale, Ali Rabi’i, a noté que le chômage des femmes en République islamique d'Iran est deux fois plus élevé que le chômage des hommes et que les femmes ont migré dans le secteur des services saisonniers. Le pays reste également dans le bas des 142 pays en matière d'égalité globale pour les femmes. »
Notant le déploiement par le régime iranien de 7000 agents en civil de la « police morale » pour faire respecter le port du hijab et le «comportement islamique adéquat », M. Shaheed a ajouté : « La loi [adoptée le 22 avril 2015], intitulée « Plan de protection de ceux qui promeuvent la vertu et prohibent le vice », appelle à la création d'un bureau, pris en charge par les agences opérant sous le commandement du guide suprême. Dans sa réponse, le gouvernement défend les actions mentionnées ci-dessus, en notant que « le voile est une question morale pour maintenir la sécurité publique » et que la promotion de la vertu et la prévention du vice est la responsabilité de tous les musulmans, quel que soit le sexe des délinquants. »
Dans ses conclusions, M. Shaheed écrit : « Les dispositions du code pénal continuent de violer les obligations internationales du pays en criminalisant l'exercice pacifique des droits fondamentaux ou d'autres actes qui ne sont pas reconnus comme des crimes relevant du droit international. Le code continue également à générer des discriminations à l'égard des filles, des femmes et des minorités religieuses. En outre, ceux qui violent les droits nationaux et internationaux continuent de jouir de l'impunité dans une atmosphère qui justifie les violations graves des droits humains commises par certains responsables de la République islamique d'Iran, y compris les membres de la magistrature. »
Le mandat de M. Shaheed se termine à la fin de 2016. Il sera remplacé par une défenseure des droits humains du Pakistan, Mme Asma Jahangir.
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Les arrestations de mannequins se poursuivent en Iran

CNRI femmes – Les gardiens de la révolution en Iran ont publié un communiqué officiel le 19 octobre annonçant l'arrestation de 24 personnes actives dans le mannequinat et les studios de photographie.
Le communiqué ajoute que neuf ateliers, studios et salons de coiffure pour femmes ont été fermés et 41 personnes convoquées pour interrogatoire.
(Agence Mehr, 19 octobre)
http://www.women.ncr-iran.org/fr/