CNRI Femmes – Simultanément à la Journée internationale pour
l'élimination de la violence à l'égard des femmes le 25 novembre en
Iran, le prisonnier politique Arash Sadeghi a envoyé une lettre ouverte
expliquant que sa grève de la faim vise à défendre les femmes éprises de
liberté qui sont emprisonnées.
Au 36ème jour de sa grève de la faim, il raconte l'histoire de sa mère tuée à l'âge de 43 ans suite aux violences exercées contre elle lors de son arrestation il y a six ans à son domicile. Il a également expliqué que sa femme Golrokh Iraee était un exemple des nombreuses Iraniennes emprisonnées pour se sentir responsables de leur société.
Dans sa lettre ouverte, M. Sadeghi raconte le raid lors duquel sa mère avait été blessée. « Cela fait six ans que ma mère est morte. Elle n’était pas une militant politique ni civile. C’était une femme, une mère. Dans cette matinée d'automne, quand ils ont violé notre vie privée, ma mère était debout et tentait de protéger sa maison ... Les médecins ont d’abord avancé qu'elle avait été victime d’une crise cardiaque due à un choc violent. Quelques mois plus tard, cependant, le médecin légiste a indiqué qu'elle avait eu une hémorragie interne dans le crâne, puis qu’une insuffisance cardiaque avait causé sa mort. »
Il en vient ensuite à l'arrestation illégale de sa femme qui a été privée de se défendre au tribunal.
« Certes, j’ai décidé de me mettre en grève de la faim le 24 octobre pour protester contre la détention illégale de Golrokh et exiger sa remise en liberté, mais cela ne vise pas à défendre une seule femme. Golrokh est un exemple des femmes innocentes de notre société qui sont emprisonnés parce qu’elles sont humaines et se sentent responsables. Ce sont des femmes qui protègent leur identité et recherchent une société sans discriminations contre les femmes. Aujourd'hui, pour moi, Golrokh est un exemple de l'innocence et de l'oppression de Zeinab Jalalian, Narguesse Mohammadi, Fahimeh Ismaeli, Maryam Akbari-Monfared, Fatemeh Mossanna, Azita Rafizadeh, Hajar Piri, Afsaneh Bayazidi, Reyhaneh Haj-Ibrahimi, Elham Farahani, Mahvash Shahriari et Fariba Kamalabadi. »
http://www.women.ncr-iran.org/fr/
Au 36ème jour de sa grève de la faim, il raconte l'histoire de sa mère tuée à l'âge de 43 ans suite aux violences exercées contre elle lors de son arrestation il y a six ans à son domicile. Il a également expliqué que sa femme Golrokh Iraee était un exemple des nombreuses Iraniennes emprisonnées pour se sentir responsables de leur société.
Dans sa lettre ouverte, M. Sadeghi raconte le raid lors duquel sa mère avait été blessée. « Cela fait six ans que ma mère est morte. Elle n’était pas une militant politique ni civile. C’était une femme, une mère. Dans cette matinée d'automne, quand ils ont violé notre vie privée, ma mère était debout et tentait de protéger sa maison ... Les médecins ont d’abord avancé qu'elle avait été victime d’une crise cardiaque due à un choc violent. Quelques mois plus tard, cependant, le médecin légiste a indiqué qu'elle avait eu une hémorragie interne dans le crâne, puis qu’une insuffisance cardiaque avait causé sa mort. »
Il en vient ensuite à l'arrestation illégale de sa femme qui a été privée de se défendre au tribunal.
« Certes, j’ai décidé de me mettre en grève de la faim le 24 octobre pour protester contre la détention illégale de Golrokh et exiger sa remise en liberté, mais cela ne vise pas à défendre une seule femme. Golrokh est un exemple des femmes innocentes de notre société qui sont emprisonnés parce qu’elles sont humaines et se sentent responsables. Ce sont des femmes qui protègent leur identité et recherchent une société sans discriminations contre les femmes. Aujourd'hui, pour moi, Golrokh est un exemple de l'innocence et de l'oppression de Zeinab Jalalian, Narguesse Mohammadi, Fahimeh Ismaeli, Maryam Akbari-Monfared, Fatemeh Mossanna, Azita Rafizadeh, Hajar Piri, Afsaneh Bayazidi, Reyhaneh Haj-Ibrahimi, Elham Farahani, Mahvash Shahriari et Fariba Kamalabadi. »
http://www.women.ncr-iran.org/fr/
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