The Daily Telegraph, 29 septembre, 2016 – Extraits - Les meilleures
joueuses d'échecs au monde ont réagi avec horreur en apprenant devoir
participer au championnat mondiaux de l'an prochain mondial en portant
un hijab.
En quelques heures, une fois annoncé que l'Iran sera le pays d'accueil, l'événement prestigieux a été plongé dans une crise, lorsqu’il s’est avéré que les joueuses ne portant pas de voile seront arrêtées.
En réponse, les grands maitres se sont unis pour dire qu’elles boycotteront cette rencontre de 64 joueuses et ont accusé la mesure scandaleuse de la Fide qui régit les eux de n’avoir pas défendu les droits des femmes.
Commission des échecs féminins de la Fide, quant à elle, a appelé les participantes à respecter les «différences culturelles» et à accepter les règlements (...)
Cependant, les joueurs affirment en attribuant l'événement à l'Iran Fide tourne les yeux sur la discrimination sexuelle.
Nazi Paikidze, la championne américaine, a également soulevé des inquiétudes sur la sécurité des joueuses dans la république islamique.
«Il est absolument inacceptable, a-t-elle dit, d’accueillir l'un des tournois les plus importants de femmes dans un lieu où, à ce jour, les femmes sont forcées de porter un voile.
«Je comprends et respecte les différences culturelles. Mais, ne pas s’y conformer peut conduire à l'emprisonnement et les droits des femmes y sont sévèrement restreintes en général.
« Il n’y a pas de sécurité pour les femmes du monde entier à aller jouer là-bas. » Paikidze a ajouté: « Je suis honorée et fière d'avoir été qualifiée pour représenter les États-Unis au Championnat du Monde Féminin. Mais, si la situation reste inchangée, je ne participerai certainement pas à cet événement ... ».
Fide est déjà sous le choc après que son président, le multimillionnaire excentrique Kirsan Ilyumzhinov, ait été placé sur une liste de sanctions des États-Unis pour de prétendues relations d'affaires avec le régime du président syrien Bachar al-Assad.
Ilyumzhinov a maintes fois nié les allégations et a continué à agir en tant que leader tout en affirmant déléguer temporairement ses pouvoirs à son adjoint Georgios Makropoulos.
Au début du mois, une motion planifiée pour destituer Ilyumzhinov a été rejetée par l'Assemblée générale de la Fide lors d'une réunion à Bakou.
http://www.women.ncr-iran.org/fr/
En quelques heures, une fois annoncé que l'Iran sera le pays d'accueil, l'événement prestigieux a été plongé dans une crise, lorsqu’il s’est avéré que les joueuses ne portant pas de voile seront arrêtées.
En réponse, les grands maitres se sont unis pour dire qu’elles boycotteront cette rencontre de 64 joueuses et ont accusé la mesure scandaleuse de la Fide qui régit les eux de n’avoir pas défendu les droits des femmes.
Commission des échecs féminins de la Fide, quant à elle, a appelé les participantes à respecter les «différences culturelles» et à accepter les règlements (...)
Cependant, les joueurs affirment en attribuant l'événement à l'Iran Fide tourne les yeux sur la discrimination sexuelle.
Nazi Paikidze, la championne américaine, a également soulevé des inquiétudes sur la sécurité des joueuses dans la république islamique.
«Il est absolument inacceptable, a-t-elle dit, d’accueillir l'un des tournois les plus importants de femmes dans un lieu où, à ce jour, les femmes sont forcées de porter un voile.
«Je comprends et respecte les différences culturelles. Mais, ne pas s’y conformer peut conduire à l'emprisonnement et les droits des femmes y sont sévèrement restreintes en général.
« Il n’y a pas de sécurité pour les femmes du monde entier à aller jouer là-bas. » Paikidze a ajouté: « Je suis honorée et fière d'avoir été qualifiée pour représenter les États-Unis au Championnat du Monde Féminin. Mais, si la situation reste inchangée, je ne participerai certainement pas à cet événement ... ».
Fide est déjà sous le choc après que son président, le multimillionnaire excentrique Kirsan Ilyumzhinov, ait été placé sur une liste de sanctions des États-Unis pour de prétendues relations d'affaires avec le régime du président syrien Bachar al-Assad.
Ilyumzhinov a maintes fois nié les allégations et a continué à agir en tant que leader tout en affirmant déléguer temporairement ses pouvoirs à son adjoint Georgios Makropoulos.
Au début du mois, une motion planifiée pour destituer Ilyumzhinov a été rejetée par l'Assemblée générale de la Fide lors d'une réunion à Bakou.
http://www.women.ncr-iran.org/fr/
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