CNRI Femmes – Les forces de sécurité en Iran ont lancé un raid violent sur le domicile de la militante des droits humains Golrokh Ebrahimi Iraï dans l'après-midi du 24 octobre 2016.
Les agents ont fait irruption en brisant la porte d'entrée et ont arrêté Mme Iraï sans le moindre mandat. Ils l'ont ensuite emmenée à la prison d'Evine pour commencer sa peine de prison de six ans.
Mme Iraï avait été arrêtée le 6 septembre 2014, avec son mari, le militant des droits humains Arash Sadeghi, et deux autres militants des droits, par les services de renseignement des gardiens de la révolution.
Elle a été détenue trois semaines au à Evine et finalement libérée le 27 septembre 2014, après le dépôt d'une caution de 80 millions de tomans pour ses activités sur Facebook.
Par la suite, elle a été jugée par contumace et condamnée à six ans de prison sans avoir eu la possibilité de se défendre. Elle a été accusée d’outrage au sacré et de propagande contre l'État.
Son mari a été condamné à un total de 19 ans de prison.
Amnesty International a publié une déclaration le 24 octobre 2016, demandant aux autorités iraniennes de la libérer immédiatement et sans condition. Golrokh Ebrahimi Iraï, écrit Amnesty, est la dernière jeune écrivaine et militante à avoir été happée par la répression de l’expression artistique en Iran. Son emprisonnement pour avoir exprimé pacifiquement son opposition à la lapidation est une terrible injustice et une agression scandaleuse de la liberté d'expression. C’est également un choc et un soutien profondément troublant de la peine cruelle et inhumaine de la lapidation.
Amnesty conclut qu’au lieu d’intimider et d’emprisonner les voix critiques, les autorités devraient abolir ce châtiment cruel une fois pour toutes.
http://www.women.ncr-iran.org/fr/
Les agents ont fait irruption en brisant la porte d'entrée et ont arrêté Mme Iraï sans le moindre mandat. Ils l'ont ensuite emmenée à la prison d'Evine pour commencer sa peine de prison de six ans.
Mme Iraï avait été arrêtée le 6 septembre 2014, avec son mari, le militant des droits humains Arash Sadeghi, et deux autres militants des droits, par les services de renseignement des gardiens de la révolution.
Elle a été détenue trois semaines au à Evine et finalement libérée le 27 septembre 2014, après le dépôt d'une caution de 80 millions de tomans pour ses activités sur Facebook.
Par la suite, elle a été jugée par contumace et condamnée à six ans de prison sans avoir eu la possibilité de se défendre. Elle a été accusée d’outrage au sacré et de propagande contre l'État.
Son mari a été condamné à un total de 19 ans de prison.
Amnesty International a publié une déclaration le 24 octobre 2016, demandant aux autorités iraniennes de la libérer immédiatement et sans condition. Golrokh Ebrahimi Iraï, écrit Amnesty, est la dernière jeune écrivaine et militante à avoir été happée par la répression de l’expression artistique en Iran. Son emprisonnement pour avoir exprimé pacifiquement son opposition à la lapidation est une terrible injustice et une agression scandaleuse de la liberté d'expression. C’est également un choc et un soutien profondément troublant de la peine cruelle et inhumaine de la lapidation.
Amnesty conclut qu’au lieu d’intimider et d’emprisonner les voix critiques, les autorités devraient abolir ce châtiment cruel une fois pour toutes.
http://www.women.ncr-iran.org/fr/
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