CNRI Femmes – Des familles ayant perdu leurs proches dans des
exécutions et des massacres sous le régime des mollahs en Iran, se sont
réunies le 17 août au domicile de la famille Behkish qui a perdu six
des siens.
Malgré les risques et les menaces des autorités, une
centaine de personnes assistaient à la cérémonie pour honorer la mémoire
des victimes du massacre de 1988 et de ceux qui ont été exécutés pour la liberté en Iran.
La cérémonie a débuté par une minute de silence. Puis Mme Mansoureh
Behkish a parlé de l'arrestation, l'emprisonnement et l'exécution de sa
sœur, ses frères et son beau-frère. Les épouses des deux victimes du
massacre de 1988 ont également parlé de l'exécution de leurs maris.
C’est ensuite Mme Ossanlou dont le fils Afchine Ossanlou, un prisonnier politique, a été tué en prison, qui a pris la parole.
Elle a été suivie par Gohar Eshghi, mère de l’ouvrier et blogueur Sattar Behecthi tué sous la torture en 2012 ;
Mmes Shahin Mahinfar et Hourieh Farajzadeh, dont le fils et le frère, respectivement, ont été délibérément écrasés par une voiture de police pendant le soulèvement de 2009 en Iran ;
Mme Akram Neghabi, dont le fils est porté disparu depuis qu'il a été enlevé par les gardiens de la révolution pendant le soulèvement étudiant de 1999 à Téhéran ;
Mme Shahnaz Akmali, dont le fils Mostafa Karimbeigui a été tué pendant le soulèvement 2009;
et Mme Sholeh Pakravan, militante contre la peine de mort dont la fille a été exécutée en octobre pour avoir tué en légitime défense, l’homme qui tentait de la violer.
Elles ont toutes parlé du courage de leurs proches et comment ils se sont défendu contre la tyrannie religieuse.
Le même jour, Atena Daemi, militante des droits civiles et humains, qui est en liberté provisoire et sous caution, a écrit un message sur sa page Facebook condamnant le massacre des prisonniers politiques en 1988 : « Nous condamnons l'exécution de tous les êtres humains, indépendamment de leur école de pensée. Nous condamnons l'exécution de tous ceux qui ont été exécutés dans ces années, en particulier en 1988. Nous ne les oublierons jamais.»
Mme Da'emi a appelé tous les militants des droits humains à se joindre aux campagnes contre la peine de mort n Iran dans les réseaux sociaux.
http://www.women.ncr-iran.org/fr/
http://pariao.blogspot.al/
https://www.facebook.com/Femme-Iran-Libert%C3%A9-903706633…/
https://plus.google.com/u/0/+PariaOmidvari/posts
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C’est ensuite Mme Ossanlou dont le fils Afchine Ossanlou, un prisonnier politique, a été tué en prison, qui a pris la parole.
Elle a été suivie par Gohar Eshghi, mère de l’ouvrier et blogueur Sattar Behecthi tué sous la torture en 2012 ;
Mmes Shahin Mahinfar et Hourieh Farajzadeh, dont le fils et le frère, respectivement, ont été délibérément écrasés par une voiture de police pendant le soulèvement de 2009 en Iran ;
Mme Akram Neghabi, dont le fils est porté disparu depuis qu'il a été enlevé par les gardiens de la révolution pendant le soulèvement étudiant de 1999 à Téhéran ;
Mme Shahnaz Akmali, dont le fils Mostafa Karimbeigui a été tué pendant le soulèvement 2009;
et Mme Sholeh Pakravan, militante contre la peine de mort dont la fille a été exécutée en octobre pour avoir tué en légitime défense, l’homme qui tentait de la violer.
Elles ont toutes parlé du courage de leurs proches et comment ils se sont défendu contre la tyrannie religieuse.
Le même jour, Atena Daemi, militante des droits civiles et humains, qui est en liberté provisoire et sous caution, a écrit un message sur sa page Facebook condamnant le massacre des prisonniers politiques en 1988 : « Nous condamnons l'exécution de tous les êtres humains, indépendamment de leur école de pensée. Nous condamnons l'exécution de tous ceux qui ont été exécutés dans ces années, en particulier en 1988. Nous ne les oublierons jamais.»
Mme Da'emi a appelé tous les militants des droits humains à se joindre aux campagnes contre la peine de mort n Iran dans les réseaux sociaux.
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