Friday, August 12, 2016

Iran: Solidarité des femmes contre les exécutions

 CNRI Femmes – La solidarité avec les familles des prisonniers politiques sunnites kurdes exécutés par le régime des mollahs continue en Iran. La Pasionaria de la résistance iranienne, Zahra Norouzi (plus connue sous le nom de Mère des Rezaï) a envoyé un message aux mères et aux familles des exécutés sunnites, au nom des mères des membres de la Résistance iranienne qui ont donné leur vie pour la liberté. Mme Norouzi qui a perdu six enfants sous les régimes du chah et de Khomeiny, a exprimé la sympathie et la solidarité des mères, avec les familles des « 25 enfants courageux et épris de liberté » du peuple iranien. Elle souligne dans ce message que « les luttes et les sacrifices des enfants de l'Iran ne prendront fin qu’avec le renversement du régime des mollahs. Au prix de leur vie, les 25 héros sunnites ont montré à leurs tortionnaires, que le peuple de l'Iran ne pliera jamais sous l'oppression de ce régime corrompu et ne relâchera pas sa lutte tant que ce régime ne sera pas renversé. Nous, les mères de martyrs de l'OMPI, déclarons notre solidarité et soutien aux mères de ces martyrs. Nous appelons toute la population en Iran à se lever et à lutter pour un changement de régime ». De son côté, la mère d’Ayoub Bahram Zehi, un prisonnier politique baloutche, a écrit à la mère de Shahram Ahmadi, soulignant la nécessité de rester ferme devant la dictature religieuse. «Quand j'entendu parler de l'exécution des 25 jeunes sunnites, prisonniers kurdes, cela m’a ramenée en arrière. Je me suis rappelée que le 26 octobre 2013, seize jeunes sunnites baloutches avaient été exécutés ensemble, et l'un d'eux était mon fils, Ayoub. » Elle poursuit: «Soyez assurée que de votre Shahram et notre Ayoub sont maintenant au paradis. Les ennemis ne doivent pas voir de faiblesse dans les mères des martyrs sunnites. L'histoire n’oubliera pas le courage de ces hommes et n’oubliera jamais la cruauté de ces tyrans. » Simultanément à l'anniversaire du massacre des prisonniers politiques en 1988, un groupe de femmes de prisonniers politiques détenus à la prison d'Evine de Téhéran, a également envoyé un message après l'exécution des prisonniers sunnites. Elles ont écrit : « Le régime iranien continue sa répression et les arrestations, ainsi que la torture et l'exécution de ses opposants. Sa démagogie n'a rien à voir avec l'islam ou le chiisme ... Nous pouvons voir que le régime islamiste et sa machine de répression se bat contre nous tous et étouffe la voix de tous les opposants ... Ce régime ne peut être réformé. «Nous qui sommes un groupe de femmes de prisonniers politiques, nous condamnons ces exécutions collectives et nous appelons les organisations internationales et le peuple épris de liberté en Iran à faire juger les auteurs de ces meurtres, et de demander la fin de toutes les formes de restrictions de la liberté d'expression en Iran. » 

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