Etrange coïncidence. C'est justement le jour où Federica Mogherini, Haute
représentante de l'Union européenne pour les Affaires étrangères,
débarquait en Iran flanquée de sept commissaires européens, que les
mollahs ont décidé de pousser d'un cran la répression des femmes.
Ils en avaient donné le ton deux jours avant en exécutant le 14 avril
trois femmes. L'une à Kachmar et deux autres à Birjand dans le nord-est
et l'est de l'Iran. Passons le fait qu'entre le 14 et le 16 avril, onze
condamnés ont été exécutés.
Ce n'est certainement pas la sécurité
de la délégation européenne en visite dans le coeur battant du
terrorisme international qui a poussé la dictature intégriste à lacher
sa horde de 7000 agents en civil dans les rues de Téhéran ce 16 avril.
Non, c'est tout simplement la volonté de contrôler, surveiller,
humilier, harceler et réprimer les femmes ; cette moitié de la
population toujours prompte à se révolter et en première ligne des
protestations.
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